« Dmitri Hvorostovsky enflamme San Francisco » titrent les journaux à l’issue des premières représentations de Simon Boccanegra à l’opéra de San Francisco. Et de souligner la rencontre d’une voix et d’un rôle en invoquant les plus grands doges du passé : Lawrence Tibbett, Leonard Warren, Tito Gobbi… Ainsi interprété, « l’opéra le plus sombre de Verdi » (dixit le Mercury News) fait aux américains l’effet d’une révélation. A défaut de Simon, Les européens pourront retrouver le baryton russe en compagnie du pianiste Evgeny Kissin dans une vaste tournée qui, en France, passera par Pleyel le dimanche 12 octobre. Christophe Rizoud