Le ténor Sébastien Guèze ouvre une campagne de mécénat pour son premier projet de #BIOpéra théorisé dans son essai BIOpéra, un futur pour l’opéra ? édité chez Symétrie et qui propose de décarboner le genre lyrique. Une réflexion du ténor français commencée alors qu’il était devenu papa, peu avant le choc du confinement en 2020, et face aux enjeux climatiques toujours plus impératifs pour les générations futures. On sait que le système mondial sur lequel repose le fonctionnement de l’opéra est extrêmement polluant (avec des artistes toujours entre deux avions par exemple).
Son premier spectacle scénique et audiovisuel #BIOpéra sera donc La Bohème 2050, d’après le chef-d’œuvre de Giacomo Puccini. En quatre épisodes d’une version courte (1h10) réécrite par de jeunes auteurs, chantée par Sébastien Guèze (également directeur artistique et metteur en scène), Vannina Santoni, Catherine Trottmann, Yoann Dubruque, tous dirigés par Victor Jacob à la tête de l’Orchestre de l’Opéra de Versailles, l’opéra confrontera nos bohémiens aux conditions de vie soumise à la technologie dans un Paris écrasé par une chaleur due au changement climatique. Avec comme partenaires l’Unité du Spectacle Vivant de France Télévisions et du Château de Versailles Spectacles, Sébastien Guèze espère bien donner à sa création une audience maximale, tant pour l’opéra que pour la sensibilisation au thème du climat. Il n’entend rien moins avec son spectacle que de redéfinir les contours du genre lyrique pour notre époque et pour le futur.
Pour participer à la campagne de mécénat, voir ce lien https://www.proarti.fr/collect/project/la-boheme-2050/0 ou le profil LinkedIn du ténor
