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La méthode Coué et ses limites (saison 2016-17 à Montpellier)

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Brève
3 juin 2016
La méthode Coué et ses limites (saison 2016-17 à Montpellier)

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Pour l’association Opéra-Orchestre de Montpellier, qui présente sa prochaine saison, le mot d’ordre est aussi : « ça va mieux ! ». La situation financière catastrophique trouvée par Valérie Chevalier à son arrivée voici deux ans ? Bientôt apurée, en 2018. La solution : 24 départs volontaires plus 9 postes non pourvus représentent l’économie de 33 emplois. Mais le Président de l’association l’affirme : des effectifs pléthoriques par rapport à l’activité réelle ne relèvent pas d’une mauvaise gestion. En passant, peut-on se permettre de suggérer qu’à l’opéra de Montpellier, comme à l’Opéra de Toulouse, on publie un bilan précis, détaillé et chiffré, de la saison écoulée ? Car les affirmations restent vagues et l’inclusion du nombre des visiteurs à l’occasion des journées « Tous à l’Opéra » dans le nombre de spectateurs n’est pas de nature à renseigner. Bref, grâce aux suppressions de poste l’artistique retrouverait en 2018 son niveau d’avant la crise, autour de 5 millions d’euros. Mais comme la méthode Coué a ses limites, en attendant, on fait ce qu’on peut.

Valérie Chevalier est très claire : l’opéra étant un outil de service public, la priorité est de proposer une programmation à l’image de la société. Impératifs : diversité et mixité. Si cela déplait au public traditionnel – comprendre : les cheveux blancs – il devra s’y faire. Elle se donne pour objectif de toucher le plus grand nombre par une « saison de partage ».  Des sept programmes lyriques ou assimilés, Lohengrin en concert, le Stabat Mater de Dvorak, l’Armida de Rossini, La Notte di un nevrastenico de Nino Rota et Gianni Schicchi de Puccini constituent la base, complétés par du théâtre musical avec Par-delà les marronniers de Reinhardt Wagner, du théâtre musical participatif (sic) avec Le Monstre du Labyrinthe de Jonathan Dove et du théâtre musical collaboratif (resic) La soupe populaire sur la musique des Tiger Lillies. A retenir encore des concerts, dont celui de Véronique Gens consacré à Berlioz, celui du baryton Marc Mauillon accompagné de sa sœur Angélique à la harpe triple dans un programme Caccini, Luzzaschi, Peri et Piccinni, une étape de la tournée de Franco Fagioli chantant Porpora, Haendel, Vivaldi et Hasse, et une soirée avec l’ensemble Amarillis et Stéphanie d’Oustrac dédiée au Seicento Italien, avec Monteverdi et Cavalli entre autres. Plus d’informations, pour les concerts symphoniques et la musique électroacoustique, sur le site www.opera-orchestre-montpellier.fr.

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