Deutsche Grammophon continue à rythmer l’année Verdi de ses publications. En ce printemps, c’est Plá
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cido Domingo qui est à l’honneur avec plus de deux heures de tubes verdiens. Quelques raretés, relatives, peuvent être remarquées comme l’air d’Alvaro de La forza del destino dans la version de Saint-Petersbourg, celui d’Oberto, du Corsaro ou encore, plus inhabituel pour le ténor espagnol, de Fenton dans Falstaff. Les enregistrements s’étalent sur près de 30 ans, entre le Macbeth dirigé par Abbado à la Scala en 1976, et les dernières captations, à Baden Baden en juillet 2000. Par-delà le panorama impressionnant d’une carrière comparable à aucune autre, l’intérêt de cette compilation n’est pas absolument évident : ces enregistrements sont tous bien connus et Domingo n’y est parfois pas à son meilleur; le panorama des rôles qu’il a assumés n’est pas complet (manquent entre autres Gabriele Adorno, Carlo VII (Giovanna d’Arco) ou encore Stiffelio et Henri des Vêpres). En outre, on sait que depuis quelques années, le ténor a revêtu le costume du baryton (Rigoletto, Simon, Francesco Foscari), ce que la compilation ne prend pas en compte. Dommage. Si l’on ajoute que la notice qui accompagne ces deux CD est d’une pauvreté affligeante, on pourra préférer, chez le même éditeur, le coffret en quatre CD The tenor arias sorti en 2001. [Jean-Philippe Thiellay]