Afin de ne pas tirer un double trait sur son édition 2020, le Festival d’Aix-en-Provence propose du 6 au 15 juillet quatre rendez-vous quotidiens, à suivre à distance pour partie sur Arte et sur France Musique et en intégralité sur le site de la manifestation, depuis une chaîne dédiée ainsi que sur ses réseaux sociaux. Un thème donnera à chaque journée son unité. Voir un extrait du communiqué ci-après. Plus d’informations sur festival-aix.com.
En début de soirée (19 h) sera retransmis un récital ou un concert issu pour la plupart de la programmation d’origine, mais repensé dans sa forme comme son contenu pour renouveler la manière de s’adresser au public. Formats, esthétiques et répertoires couvriront un large spectre. On pourra notamment entendre le Balthasar Neumann qui, depuis l’Archevêché, rendra hommage à Beethoven et à Mozart, figure tutélaire du lieu, et, dans son studio de Londres, le London Symphony Orchestra dans un programme francoaméricain dédié aux Aixois ; mais aussi, entre autres, Sabine Devieilhe, Jakub Józef Orliński, Christian Gerhaher, Magdalena Kožená accompagnée de Sir Simon Rattle ou encore le Trio Sōra.
Il sera suivi, en deuxième partie de soirée (21 h), de la rediffusion d’une des productions phares du Festival, introduite par un de ses artistes : par exemple Waltraud Meier pour Elektra (2013), Robert Carsen pour Le Songe d’une nuit d’été (2015) ou Catherine Malfitano pour Tosca (2019).
À midi, des débats permettront aux principales figures de cette édition – autour de Pierre Audi : Sir Simon Rattle, Kaija Saariaho, Susanna Mälkki, Thomas Hengelbrock, Simon Stone, Barrie Kosky, Amin Maalouf, Simon McBurney, Katie Mitchell ou Leonardo García Alarcón – d’échanger sur les conditions d’exercice de leur activité et sur la création artistique en général, dans le contexte si particulier que nous traversons aujourd’hui.
Enfin, une matinale mettra en valeur les événements artistiques de la journée au moyen d’archives (par exemple l’un des derniers entretiens de Patrice Chéreau à l’occasion d’Elektra) et donnera un écho des différentes activités du Festival se tenant cet été : suivis de répétitions, montages de décors, mais aussi résidences numériques de l’Académie et de l’Orchestre des Jeunes de la Méditerranée, montreront combien la vie continue.