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Le Reine Elisabeth : toujours plus pragmatique et attractif

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Brève
30 avril 2018
Le Reine Elisabeth : toujours plus pragmatique et attractif

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Souvent présenté comme exorbitant, le niveau d’exigence du Concours Reine Elisabeth n’a manifestement pas refroidi les chanteurs : les jurés des présélections ont visionné pas moins de 312 DVD contre 214 en 2014 ! 64 candidats ont été retenus : 43 femmes, 21 hommes. 22 nationalités seront représentées sur la ligne de départ où 34 sopranos affronteront 8 mezzo-sopranos, 3 contre-ténors, 5 ténors, 7 barytons et 6 basses. Rendez-vous à Flagey pour la première épreuve (1-2 mai) et la demi-finale (4-5 mai) et à Bozar pour les finales (du 10-12 mai) avec l’Orchestre Symphonique de la Monnaie placé sous la conduite d’Alain Altinoglu.

Inaugurées en 1988, les sessions consacrées au chant se sont assez naturellement inspirées de celles dédiées au piano et au violon, disciplines qui ont forgé la renommée internationale du Reine Elisabeth.  Toutefois, au fil des années, le règlement s’est assoupli et a renoncé à certaines conditions peu réalistes s’agissant d’artistes lyriques. Ainsi, les concurrents ne sont plus obligés de se produire aussi  bien dans l’opéra que dans l’oratorio et la mélodie (la plupart des autre compétitions se spécialisent d’ailleurs dans un seul genre), ils ne doivent plus créer un imposé en demi-finale ni aborder, en finale, la musique baroque, avec un orchestre spécialisé et un diapason ad hoc, etc. Malgré cette évolution, le Concours Reine Elisabeth demeurait l’un des plus longs et des plus difficiles au monde, du moins jusqu’en 2014. Dans la foulée de la dernière édition, expliquent ses organisateurs, « une réflexion approfondie a été menée avec de nombreuses personnalités de la musique vocale. Il est très vite apparu que notre concours était beaucoup plus long que la majorité des autres concours de chant ; en effet, la plupart ne durent qu’environ une semaine. Les chanteurs sont tributaires du calendrier des productions des maisons d’opéra ou d’opéras studios et de ce fait, se libérer pour de longues périodes est plus compliqué pour eux. Nous avons donc décidé de raccourcir quelque peu les prestations, de réduire chaque épreuve d’un jour et ainsi nous donner la possibilité d’organiser le concours en deux semaines. » Cette mesure pleine de bon sens n’est sans doute pas étrangère à l’affluence record des candidatures. Au sein du jury, où siègent des habitués du Reine Eli (José Van Dam, Martina Arroyo, Teresa Berganza, Peter de Caluwe, Marc Clémeur, Ann Murray, Renée Auphan, etc.), le public ne manquera pas de noter l’arrivée de Dominique Meyer et de Christophe Rousset. 

Pour plus de renseignements, un seul lien : http://cmireb.be/

 

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