Interviewé par le site ClassicToulouse, Nicolas Courjal converse autour de Nabucco, à l’affiche du Capitole du 24 septembre au 8 octobre : « Cela peut paraître paradoxal mais Don Carlos est plus facile à chanter que Nabucco car dans cet opéra Verdi a fait la synthèse harmonieuse de son art. Mais pour l’heure ce musicien est dans l’expérimentation des tessitures. Et c’est parfois violent, je pense particulièrement au rôle d’Abigaille ». Cette incommodité s’étend aussi à Zaccharia, « le rôle verdien le plus difficile car le plus engageant sur tous les plans » selon Nicolas Courjal qui en détaille les nombreuses embuches, le fa dièse aigu à découvert en fin de troisième partie n’étant pas des moindres.
La conversation se termine par un aperçu des prochains engagements de la basse française, parmi lesquels un mystérieux projet mozartien – Don Giovanni que Nicolas Courjal disait vouloir chanter dans une interview accordée à Christian Peter en 2018 ?