Vous tentez de prendre connaissance de nos contenus et, depuis quelques jours, vous pestez de la lenteur de nos serveurs. De l’autre côté du miroir, quand nos équipes tentent de mettre un article en ligne, elles doivent le faire avec la patience d’un constructeur de Tour Eiffel en allumettes. La raison ? Depuis quelques jours, notre site subit l’attaque de robots qui en sucent la substantifique moelle.
Oh, aucun danger pour nos lectrices et nos lecteurs, Forumopera ne collectant pas leurs données, ne proposant aucune forme de création de compte, ce sont seulement nos archives qui passent par le grand aspirateur servant ensuite à alimenter l’intelligence artificielle. Alors qu’en moyenne, 4 articles sont lus par minute de jour comme de nuit, le site subit désormais des consultations de plus de 200 articles par minute. Nos informaticiens, qui comptent parmi les personnes les plus dévouées de la terre, luttent pour estourbir les indélicats wisigoths en activant des caches et des remparts. Tout cela semble porter ses fruits.
C’est l’occasion de rappeler que Forumopera est un site entièrement gratuit, qu’il ne bénéficie que de rentrées publicitaires de partenaires qualitatifs à des prix, par conséquent, en accord avec le modèle économique branlant des scènes culturelles. Forumopera n’a jamais sollicité d’aides publiques. Autrement dit, nous ne roulons pas sur l’or et personne, chez nous, n’est rémunéré. Du rédacteur, au relecteur, au membre du conseil d’administration, au comité de rédaction, tout le monde s’inscrit dans la logique d’un travail associatif et patrimonial.
Hélas, mais c’est bien normal, les frais liées à la maintenance du site sont incompressibles et une telle attaque mobilise des informaticiens et crée subséquemment des dépenses auxquelles nous ne sommes pas habitués. C’est l’occasion de vous rappeler qu’un petit module discrétionnaire vous permet, sous chaque article, de nous faire un don. Nous recevons des dons d’un euro, de cinq euros, de vingt euros et même, c’est plus rare de cent euros de lecteurs généreux qui ne demandent rien en retour. Remerciements infinis, donc, à celles et ceux qui, par leur générosité, nous permettent de faire face à ces vilains pirates qui ne poussent même pas la coquetterie jusqu’à porter un perroquet sur l’épaule.