Forum Opéra

Les débuts éclatants de Liudmyla Monastyrska à l’ONP

Partager sur :
Partager sur facebook
Partager sur twitter
Partager sur linkedin
Partager sur pinterest
Partager sur whatsapp
Partager sur email
Partager sur print
Brève
11 juillet 2016
Les débuts éclatants de Liudmyla Monastyrska à l’ONP

Infos sur l’œuvre

Détails

Pour cette reprise d’Aïda, l’Opéra de Paris a convoqué des distributions solides au sein desquelles on aura pu entendre deux des meilleures titulaires actuelles du rôle-titre. Si l’incarnation de Liudmyla Monastyrska n’est pas aussi raffinée que celle de Sondra Radvanovsky, la cantatrice dispose de plusieurs atouts dans son jeu, à commencer par une voix riche en harmoniques dont l’ampleur lui permet de remplir sans difficulté le grand vaisseau de Bastille, ce qui ne l’empêche pas de nuancer son chant lorsqu’il le faut. Le timbre est clair, l’aigu plein et onctueux, et le personnage attachant. L’ovation qui accueille la soprano ukrainienne au rideau final est amplement méritée.

A ses côtés, Marco Berti ne démérite pas. La puissance de sa voix n’a rien à envier à celle de sa partenaire et si l’aigu conclusif de « Celeste Aïda » est émis en force, l’ensemble de sa prestation n’appelle aucun reproche. Avec ces deux chanteurs, les amateurs de décibels auront été comblés. Face à eux, Daniela Barcellona parvient à camper une Amneris digne, à la ligne de chant sobre et élégante. A aucun moment, la mezzo-soprano italienne n’oublie qu’elle incarne une princesse amoureuse et non une virago. Sa grande scène au début du quatre est à la fois spectaculaire et émouvante. Vitaliy Bilyy n’est pas en reste Déjà remarqué dans Il Trovatore en mars dernier, ce baryton ne manque pas de qualités : un physique avenant, un timbre séduisant et homogène et une véritable présence scénique comme en témoigne sa grande scène avec Aïda au début du troisième acte, en tout point convaincante. Un nom à retenir. Enfin, Kwangchul Youn parvient à tirer son épingle du jeu en incarnant un Ramfis sombre et rigide. Au pupitre Daniel Oren propose une direction fluide et respectueuse des chanteurs. Belle prestation des chœurs longuement applaudis aux saluts finals.

Commentaires

VOUS AIMEZ NOUS LIRE… SOUTENEZ-NOUS

Vous pouvez nous aider à garder un contenu de qualité et à nous développer. Partagez notre site et n’hésitez pas à faire un don.
Quel que soit le montant que vous donnez, nous vous remercions énormément et nous considérons cela comme un réel encouragement à poursuivre notre démarche.
Liudmyla Monastyrska © Kaupo Kikkas

Infos sur l’œuvre

Détails

Nos derniers podcasts

Nos derniers swags

Dans les profondeurs du baroque
CDSWAG

Les dernières interviews

Les derniers dossiers

Zapping

Vous pourriez être intéressé par :

Le Verbier Festival a dévoilé aujourd’hui la programmation de sa 32e édition, du 16 juillet au 3 août 2025, avec plusieurs rendez-vous pour les amateurs d’art lyrique.
Brève
[themoneytizer id="121707-28"]