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L’esprit d’Offenbach pétille à La Péniche Opéra

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Brève
9 avril 2014
L’esprit d’Offenbach pétille à La Péniche Opéra

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Indispensable Jean-Christophe Keck, spécialiste mondialement reconnu d’Offenbach, qui s’emploie à faire vivre l’œuvre immense – plus de 600 numéros dont une centaine d’œuvres lyriques – d’un compositeur trop souvent considéré comme un simple amuseur. Tous les premiers dimanches du mois, à 18h, le directeur artistique des « Offenbachiades du Brianconnais » – entre autres titres de gloire – présente au public de la Péniche Opéra une opérette en un acte de son musicien fétiche. Chaque représentation, placée sous le parrainage d’un artiste proche de l’esprit d’Offenbach, est précédée d’une causerie autour de l’ouvrage du jour, ponctuée de quelques extraits d’autres pièces rares ou célèbres.

Dimanche dernier, 6 avril, c’était Le Financier et le Savetier qui occupait l’affiche. La partition est un peu moins méconnue depuis que Jean-Christophe Keck, justement, l’a enregistrée en 2007 avec l’Orchestre des Concerts Pasdeloup. Créée en septembre 1856, d’une courte durée – moins d’une heure – cette œuvre délicieuse porte en germe tous les ingrédients des succès à venir : la parodie (avec cette fois un pastiche de Richard Cœur de Lion de Grétry), le pataquès (« j’ai z’un million »), l’absurde, etc.

Elle semble d’autant plus savoureuse qu’elle est ici interprétée par des artistes maniant aussi bien le mot parlé que chanté, Franck T’Hézan en tête. Ce ténor bouffe, après s’être échauffé en première partie avec « la chanson du beau p’tit cha », un des seuls extraits existants des Vivandieres des Zouaves, portraiture un Belazor au bord de l’apoplexie, réjouissant forcement. Ténor également mais d’une étoffe plus noble que son compère (il est tout de même l’amoureux de service), Frédéric Mazzota se régale d’un rôle dont il endosse les différents costumes avec un naturel confondant. Aurélie Fargue possède la candeur malicieuse d’Aubépine et, vocalement, la fraîcheur du personnage. En premier invité, Maxime Cohen fait du trio un quatuor virevoltant dont une autres des qualités est l’harmonie des timbres, essentielle dans les quelques ensembles impeccablement réglés. Il faut dire que perché sur un tabouret sur un côté de la scène, Jean-Christophe Keck, à la fois récitant et chef d’orchestre, veille à huiler la mécanique musicale tandis que Sabine Vatin au piano participe à la bonne humeur générale. Seul bémol : la péniche est petite. Si vous ne voulez pas rester en rade, réservez vos places au 01 53 35 07 77. [Christophe Rizoud]

Jacques Offenbach : Le Financier et le Savetier. Aurélie Fargue (Aubépine) ; Frédéric Mazzota (Larfaillou) ; Frank T’Hézan (Belazor) ; Maxime Cohen (Un invité) ; Sabine Vatin (Piano). Laura Mingueza (création lumière et régie) ; Solène Gautret (chargée de production). Dimanche 6 avril 2014, 18h.

Prochaines représentations : La Bonne d’enfant, le 4 mai ; Croquefer ou le dernier des paladins, le 1er juin. (plus d’informations)

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