Dans la droite ligne de sa philosophie résumée par trois valeurs – respect (aux compositeurs et aux librettistes – comprendre « Regie theater s’abstenir »), ouverture (vers des ouvrages oubliés et vers de nouveaux talents), éducation (du public de demain) –, l’Opéra Royal de Wallonie propose une saison 2019-20 concentrée sur le répertoire italien et français du 19e siècle et des poussières. D’un côté des Alpes : Madama Butterfly dirigée par la cheffe maison Speranza Scappucci, La Cenerentola menée tambour battant par Karine Deshayes, La Sonnambula de Nino Machaidze, le rare Alzira de Verdi mis en scène par Jean Pierre Gamarra et Nabucco avec la flamboyante Anna Pirozzi ; de l’autre côté : Don Carlos – en français donc –avec Gregory Kunde dans le rôle-titre, Orphée et Eurydice de Gluck, version Berlioz ; Les Pêcheurs de perles – Annick Massis, Cyrille Dubois, Michel Plasson ! – et Lakmé chantée par Jodie Devos. Soit huit (co)productions dont six nouvelles auxquelles s’ajoutent des concerts – Candide de Bernstein –, des récitals prestigieux – Ildebrando D’Arcangelo, Pretty Yende, Anna Netrebko et Yusif Eyvazov (pour la première fois en Belgique ?) –, ainsi que des spectacles participatifs pour le jeune public – L’Histoire (en)chantée de Lakmé et Le Petit Chaperon rouge de Stefano Guagnini –, le tout dans des mises en scène sans débordements et retransmis sur le Web en partenariat avec Musiq’3, Culturebox.fr et Mezzo. Plus d’informations sur operaliege.be.