En 2004, à l’Arsenal de Metz, puis à l’Opéra d’Avignon, la France avait découvert la « tango operita » composée en 1968 par Astor Piazzolla, Maria de Buenos-Aires. En 2010, on en avait vu une autre production à l’Opéra de Toulon. Cet hiver, par les hasards de la programmation, va de nouveau être contée, dans plusieurs villes différentes, l’histoire de l’ascension et du déclin d’une ouvrière, puis chanteuse, puis prostituée de la capitale argentine. A partir du 6 décembre, Brême en propose une série de représentations, dirigées par Rolando Garza Rodriguez et mises en scène par Andreas Kriegenburg. Et à partir du 11, c’est notre compatriote Olivier Tambosi qui se charge de la mise en scène, des décors et des costumes de cette même œuvre, avec la complicité de Esteban Dominguez Gonzalvo à la tête de l’orchestre, pour une tournée qui démarre à Biel, en Suisse, et se promènera ensuite en Allemagne (avec même un ultime crochet par Budapest en juin prochain). Les bandonéons ne sont pas près de se reposer…
Maria de Buenos Aires à Brême du 6 décembre au 26 avril pour treize représentations ; à Biel du 11 décembre au 3 avril pour neuf représentations (et une tournée passant par Solothurn, Thun, Burgdorf, Baden, Düdingen et Budapest)