Après un Arnold enthousiasmant dans Guillaume Tell à Bad Wildbad l’été dernier dont le report en CD est prévu chez Naxos, Michael Spyres retrouvera le rôle aux innombrables contre-ut en février au Wichita Grand Opera, en Mars en version de concert à La Monnaie et en Octobre à Bologne. Adolphe Nourrit, aux dimensions duquel Gioachino Rossini tailla cette partition surhumaine, restera dans le collimateur du meilleur baritenore du moment avec, cet été, de nouveau à Bad Wildbad, deux concerts et l’enregistrement d’airs écrits à l’intention de son glorieux aîné, dont certains totalement inconnus. En attendant, à défaut de La Damnation de Faust et de Benvenuto Cellini annoncés ici-même et depuis tombés à l’eau, les Parisiens pourront applaudir un Michael Spyres plus belcantiste que jamais à l’Opéra Comique le 9 avril prochain aux côtés d’Annick Massis dans un récital caritatif au profit de Coline Opéra et le 24 juin dans la Petite Messe solennelle de Rossini à Saint-Denis. [Christophe Rizoud]