L’écheveau fut difficile à démêler et s’il demeure quelques nœuds, on commence à mieux comprendre le principe du concours de chant de la ville de Béziers, soucieux de francité au point d’exiger des candidats sinon la nationalité française du moins un certificat de séjour en cours de validité et un diplôme obtenu en France. Autre condition vraisemblablement à l’origine des affirmations douteuses de l’article qui a mis le feu aux poudres (voir brève du 4 avril dernier) : la nécessité d’avoir à son répertoire quatre morceaux « dont deux obligatoirement d’un compositeur français chanté en français ». Renseignements obtenus, si Offenbach appartient cette dernière catégorie car naturalisé français, Meyerbeer, Verdi, Rossini ou encore Gluck en sont exclus, bien qu’ils aient composé des ouvrages dans la langue de Molière ayant largement contribué au rayonnement de la musique française. Dura lex, sed lex. Ajoutons que ce règlement étant prétendument antérieur à l’accession de Robert Ménard à la mairie de Béziers, il serait étranger aux positions nationalistes du FN, même s’il les rejoint dans leur intransigeance. Enfin, n’oublions le principal : féliciter les lauréats de cette 32e édition (voir palmarès ci-dessous).
Catégorie OPERETTE, OPERA-COMIQUE
3ème Prix Irène Jaumillot à l’unanimité : Diane FOURES
3ème Pris Irène Jaumillot à l’unanimité : Laura JARRELL
Catégorie OPERA
1er Prix de la Ville de Béziers à la majorité : Cécilia ARBEL
2ème Prix Pascal AGUGLIARO à l’unanimité : Anne-Marie CALLONI
2ème Prix Pascal AGUGLIARO à l’unanimité : Yae-Eun SEO
2ème Prix Pascal AGUGLIARO à l’unanimité : François ALMUZARA
2ème Prix Pascal AGUGLIARO à l’unanimité : Young-Woo KIM
3ème Prix Irène JAUMILLOT à l’unanimité : Julia PASTOR
Prix d’encouragement à l’unanimité : Lauriane TREGAN-MARCUZ