Opéra en Plein Air « n’envisage pas de ne pas jouer cette année »

Le 11 mars, peu avant la mise en place du confinement, Opéra en Plein Air avait organisé une conférence de presse pour présenter les lieux retenus pour son édition 2020. Espérant que cette vingtième édition aurait bel et bien lieu, notament grâce à l’avantage explicite du « plein air », les organisateurs ont dressé un rapide bilan de ces deux décennies d’activité, qui y ont vu défiler une douzaine de titres différents. L’été prochain, Madame Butterfly fera ainsi son retour après une première apparition en 2011, alors mise en scène par Christophe Malavoy. Cette fois, dans le cadre d’une nouvelle politique de coproduction avec Opéra Eclaté, c’est le spectacle monté à Fribourg en 2012 par Olivier Desbordes – où l’on voit « le triomphe de Coca-Cola sur la culture japonaise » dans un Nippon post-tsunami – qui sera repris dans cinq prestigieux sites historiques : Sceaux (12-13 juin), Gerbéviller en Lorraine (26-27 juin), Carcassonne (1er juillet), Saint-Germain-en-Laye (3-4 juillet) et les Invalides (du 2 au 5 septembre). A Serenad Burcu Uyar dans le rôle-titre répondront le ténor Jeffrey Hartman, dont ce pourraient bien être les débuts en France, et le baryton Kristian Paul, déjà Sharpless en 2012, sans oublier la Suzuki d’Irina de Bagny. Bien que confiants, les organisateurs se réservent la possibilité « d’éventuellement corriger le calendrier, sans envisager de ne pas jouer cette année », peut-on lire sur le site d’Opéra en Plein Air.