Plus de barbe en 2018 pour Cecilia Bartoli, c’est promis !

Le Festival de Pentecôte à Salzburg a pris fin hier sur des chiffres réjouissants : 12 400 spectateurs de 42 pays ont participé à l’édition 2017, soit un taux de remplissage de 94% et une augmentation de 8% par rapport à l’année précédente. Après l’Autriche, l’Allemagne, la Suisse et la France, la Russie devient la cinquième nation la plus représentée en termes de visiteurs. La manifestation s’enorgueillit également d’avoir accueilli des nationalités aussi lointaines que l’Australie, la Nouvelle-Zélande, l’Afrique du Sud, la Corée du Sud, le Japon et même, pour la première fois, le Sultanat d’Oman. L’une des productions phares de ce millésime, Ariodante, avec Cecilia Bartoli barbue, sera reprise cet été au même endroit, du 16 au 28 août. Le thème de l’édition 2018, suffisamment vague et conceptuel pour que n’importe quel titre puisse figurer au programme, est d’ores et déjà annoncé : « Ruptures dans le temps ». Pour la 6^e année depuis qu’elle en a pris la direction artistique, Cecilia Bartoli ne peut que se réjouir de ce bilan positif : « Le fait que mes idées, pour ce rendez-vous récurrent qu’est le Festival de Pentecôte, aient rencontré un tel intérêt me touche encore une fois, et agit également comme un stimulant : présenter, combiner et réaliser des thèmes et des constellations encore plus intéressants avec des artistes amis du monde entier pour les années à venir. L’an prochain, il y aura pléthore de musiques de Rossini, Tchaïkovski, Grieg et d’autres compositeurs, et il y a chose que je peux d’ores et déjà vous promettre : Isabella dans L’Italiana in Algeri ira chercher son amant, présumé perdu, sans porter de barbe ! »