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Plus rien ne semble devoir arrêter Sophie Koch dans l’élargissement de son répertoire. Même si elle est encore loin d’égaler les boulimiques comme Placido Domingo, les prochains mois la verront ajouter plusieurs nouveaux personnages à sa palette. Si elle sera encore à l’avenir Octavian (à Vienne et à Paris) ou le Compositeur d’Ariane à Naxos (à Munich et à Vienne), et si elle reprendra à Paris (au TCE, dans la mise en scène d’Olivier Py, et à Londres, dans celle de Robert Carsen) le rôle de Mère Marie de l’Incarnation jusque-là abordé seulement à Nice en 2010, la mezzo française sera bientôt Adriano de Rienzi au festival de Bayreuth (version de concert dirigée par Philippe Jordan en août), Alceste de Gluck en septembre à Garnier sous la baguette de Marc Minkowski, dans la nouvelle production du susdit Olivier Py, et Léonor de La Favorite au Capitole de Toulouse en février 2014. Et elle reprendra en juillet prochain aux Proms de Londres, puis en août pour le festival de Schleswig-Holstein, la Brangäne qu’elle avait été en 2009 à Covent Garden. Bon courage ! [Laurent Bury]