Le triomphe de Pene Pati dans Roméo et Juliette à l’Opéra-Comique cette fin d’année attise l’impatience de découvrir son premier album annoncé dans nos colonnes l’été dernier. Le programme s’annonce à la mesure de sa voix : phénoménal (voir ci-dessous). « Bienvenue dans mon monde de folie », s’exclame le ténor samoan dans le livret d’accompagnement, « Vous allez trouver un florilège d’airs qui ont joué un rôle essentiel dans mon parcours. Chaque morceau que vous entendrez, soit m’émeut au plan dramatique, soit a une forte résonance en moi, musicalement ou vocalement – chacun d’eux est trop sublime pour qu’on le laisse passer ! […] Si j’ai intentionnellement choisi des airs assez difficiles pour la voix, je n’ai pas voulu me restreindre au prototype du ténor transi d’amour mais cherché à faire sentir à l’auditeur des moments diversement intenses de la vie et à construire un cheminement captivant. ». Sortie prévue le 25 mars. Retour de Pene Pati à Paris le 9 avril au Théâtre des Champs-Elysées dans le rôle de Nicias pour une version de concert de Thaïs, que l’on espère de folie.
Giuseppe VERDI (1813–1901), Rigoletto
« Ella mi fu rapita!… Parmi veder le lagrime… Possente amor »
« La donna è mobile »
Charles GOUNOD (1818–1893), Roméo et Juliette
« L’amour!… Ah! lève-toi, soleil ! »
Gioachino ROSSINI (1792–1868 ), Guillaume Tell
« Ne m’abandonne point, espoir de la vengeance!… Asile héréditaire… Amis, amis »
Gaetano DONIZETTI (1797–1848), L’elisir d’amore
« Una furtiva lagrima »
Giacomo MEYERBEER (1791–1864), Les Huguenots
« Non loin des vieilles tours… Ah! quel spectacle enchanteur… Plus blanche que la blanche hermine »
Giuseppe VERDI (1813–1901), La battaglia di Legnano
« O magnanima e prima delle città lombarde… La pia materna mano »
Gioachino ROSSINI (1792–1868 ), Moïse et Pharaon
« Vous avez entendu… Moment fatal ! »
Charles GOUNOD (1818–1893), Polyeucte
« Source délicieuse »
Gaetano DONIZETTI (1797–1848), Roberto Devereux
« Ed ancor la tremenda porta… Come uno spirto angelico… Bagnato il sen di lagrime »
Jules MASSENET (1842–1912), Manon
« Instant charmant, où la crainte fait trêve… En fermant les yeux »
Giacomo MEYERBEER, L’Etoile du Nord
« Quel trouble affreux »
Benjamin GODARD (1849–1895), Jocelyn
« Cachés dans cet asile…Oh! Ne t’éveille pas encore »
Chœur de l’Opéra national de Bordeaux
Orchestre National Bordeaux Aquitaine
Direction musicale, Emmanuel Villaume