« Devinez qui j’ai rencontré hier soir dans les coulisses du Met, après Otello ? » s’exclamait Luca Pisaroni il y a quelques heures sur le Web via Twitter et Facebook. La photo illustrant son statut a immortalisé cette rencontre, a priori improbable, entre le fringant mozartien et la bombe latino, Ricky Martin. Visiblement, le courant est bien passé et le baryton-basse espère que « ce gars hyper sympa » et qui « adore l’opéra » reviendra la saison prochaine au Met pour l’écouter dans Cenerentola ou dans la reprise de The Enchanted Island. Car pour l’heure, Ricky Martin est sans doute tombé sur Luca Pisaroni dans la loge de son beau-père, Thomas Hampson, à l’affiche de l’opéra de Verdi (Iago). On imagine sans peine le jeune Luca danser, l’été de ses vingt ans (1995), sur « Maria (Un, dos, tres) », le tube qui a lancé la carrière planétaire de la star portoricaine, mais a-t-il écouté son dernier album, « Musica+ Alma+ Sexo » ? A moins qu’il n’ait véritablement découvert Ricky Martin que l’année dernière, lors de la reprise d’Evita à Broadway. De fait, on imagine également fort bien Thomas Hampson, qui ne dédaigne pas le genre et a même gravé Kiss me Kate (Cole Porter), accompagner sa fille, Catherine, et son gendre à une représentation du musical de Tom Rice et Andrew Lloyd Webber… [Bernard Schreuders]