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La nouvelle vient d’être annoncée, Renée Fleming, qui reprend en ce moment Rusalka au Met, sera l’une des stars du prochain festival de théâtre de Williamstown, dans le Massachusetts. Pour chanter le rôle de l’héroïne de The Visit, comédie musicale tirée de La Visite de la vieille dame, de Friedrich Dürrenmatt, qui sera donnée en août ? Pas du tout, cet honneur sera réservé à Chita Rivera, créatrice du rôle d’Anita dans West Side Story en 1957. Non, la belle Renée doit à cette occasion faire ses débuts dans le théâtre parlé. Dans Living on Love, comédie de Joe Di Pietro (du 16 au 26 juillet), elle incarnera une chanteuse d’opéra qui se dispute avec son mari au sujet du choix des nègres qui doivent écrire leurs autobiographies respectives. Renée Fleming a décidément choisi de se diversifier, car rappelons que ce dimanche 2 février, elle chantera The Star-Spangled Banner au MetLife Stadium d’East Rutherford, New Jersey, lors de l’ouverture du Superbowl. C’est la première fois que ce privilège est accordé à un chanteur issu de l’univers lyrique, même si Renée a déjà interprété l’hymne national américain au Yankee Stadium en 2003, sans oublié sa prestation Place Tiananmen pour les JO de Pékin en 2008, ou pour l’investiture de Barak Obama en 2009. En tout cas, contrairement à ceux ou celles qui l’ont précédé, comme Whitney Houston par exemple, elle a annoncé qu’elle serait bien incapable de chanter en play-back. Qu’est-ce qu’il ne faut pas faire pour rester the People’s Diva ! [Laurent Bury]
