Avis à ceux que la « star académisation » de Roberto Alagna fait bondir. Son prochain album « Sicilien » marche sur les brisées de son Mariano : même répertoire – populaire, pour ne pas dire populiste – même attitude généreuse – main sur le cœur, gorge déployée – même producteur – Yvan Cassar.
Aux origines de l’enregistrement, celles du ténor français, la Sicile dont les chansons traditionnelles n’ont pas connu la même vogue que leurs consœurs napolitaines. Un tort que Roberto veut réparer, et pour toujours si on l’en croit : « C’est le disque qui me ressemble le plus… Je vais le chanter jusqu’à la fin de mes jours. Il va devenir mon image. Je ne renie pas mon premier amour, l’opéra, mais je voudrais que, désormais, quand on pense à Roberto Alagna, on pense à ces chansons siciliennes ». A bon entendeur… Christophe Rizoud