Est-ce la conséquence de la crise majeure que l’Opéra de Rome vient de traverser*, toujours est-il que sa nouvelle saison semble avoir été placée sous le signe de la prudence. Aucune prise de risque dans le choix des titres affichés : du grand répertoire italien – Maria Stuarda, Andrea Chénier, Il viaggio a Reims, Tosca – dominé par la trilogie populaire verdienne – Rigoletto, Il trovatore, La traviata – avec, pour seul exotisme, Cosi fan tutte, Lulu et Tristan und Isolde, dans des productions souvent vues ailleurs, le tout interprété par des interprètes solides à la réputation confirmée – Luca Salsi, Gregory Kunde, Maria José Siri, Stefano Secco, Chiara Amarù, Daniele Gatti, Tatjana Serjian, Roberto Abbado, Jennifer Larmore, Daniele Callegari, etc. Zéro risque à une exception près : Fra Diavolo d’Auber que l’on ne voit pas si souvent sur scène et pour lequel Rome a mis toutes les chances de son côté en réunissant John Osborn, Roberto De Candia, Sonia Ganassi et Pretty Yende. Plus d’informations sur www.operaroma.it.
* Voir notamment brève du 18 novembre 2014