La rentrée s’annonce pieuse pour Vittorio Grigolo dont le prochain récital au disque chez Sony sera composé d’airs de musique sacrée. Après un précédent album qui mélangeait crossover et répertoire comme torchons et serviettes, voilà notre latin tenor revenu dans le droit chemin. Pour notre plus grand plaisir, si l’on en croit un « Cujus animam », extrait du Stabat Mater de Rossini, capté il y a quelques temps, où n’était une ferveur trop appuyée pour être sincère, Vittorio Grigolo réussirait à convertir le plus acharné des mécréants, osant même piano son contre-ré bémol quand la plupart de ses congénères le balance gorge déployée. [Christophe Rizoud]]