Saintes 2020, Beethoven (forcément), Bach et les autres

Du 18 au 25 juillet prochain, pour sa 49e édition, et l’avant-dernière que dirigera Stéphane Maciejewski, le festival de Saintes s’inscrit dans le cadre des commémorations planétaires. Anniversaire Beethoven oblige, on pourra y entendre la Missa solemnis dirigée par Philippe Herreweghe et les Scottish Songs par les Ambassadeurs et Alexis Kossenko. pour se limiter à la programmation vocale. Mais comme toujours, Bach sera très présent, avec des cantates le Banquet Céleste de Damien Guillon par l’ensemble Vox Luminis de Lionel Meunier ou par Gli Angeli Genève, et avec une Passion selon Saint-Jean également proposée pa Lionel Meunier. Côté italien, il y a aura le San Giovanni Battista de Stradella, dirigé par Damien Guillon, avec Paul-Antoine Bénos-Djian, des madrigaux conçus pour la cour de Mantoue par Monteverdi et par son aîné Giaches de Wert, par Voces Suaves, ainsi que des histoires sacrées signées Carissimi et Rossi, par l’Académie d’Ambronay dirigée par Geoffroy Jourdain. Représentée dans le domaine baroque par les Leçons de ténèbres de Couperin par l’ensemble Le Caravansérail, la musique française pointera aussi le bout de son nez – mais quel nez ! – grâce à Lucile Richardot qui interprétera des mélodies de Fauré, Duparc, Debussy et Berlioz dont l’accompagnement aura été transcrit pour quatuor à cordes. Sans oublier une adaptation-réduction de Carmen donnée dans la ville de Saintes avec la participation du chœur d’enfants constitué pour le stage « opéra » du festival. Plus d’informations sur le site de l’Abbaye aux dames.