À l’annonce du licenciement du choeur de l’Opéra de Toulon, nouveau symptôme d’un mal profond qui mine l’ensemble de l’art lyrique et interroge un nouvelle fois sur sa survie, le ténor Sébastien Guèze publie sur son mur Facebook une tribune. Il y plaide pour changer en profondeur un modèle de production lyrique inutilement coûteux et devenu obsolète, par la surconsommation énergétique qu’il implique et qui ne fait qu’aggraver la situation financière des maisons d’opéras.
Que faire ? Le ténor suggère avant tout de partager les coûts des productions en commençant, par exemple, par les décors, d’être plus sobre dans l’utilisation des ressources nécessaires à une production, de réduire l’empreinte carbone des artistes qui courent le monde en avion et pourraient chanter plus près de chez eux en utilisant d’autres moyens de locomotion, alors qu’aujourd’hui, faire le pari de la durabilité est, dans les faits, un sacrifice financier et professionnel pour les artistes. Le ténor estime que le monde de l’opéra ne peut pas se tenir à l’écart des grands enjeux de la transition énergétique, qui pourraient même contribuer à le sauver durablement.
Le texte intégral de la tribune de Sébastien Guèze se trouve sur sa page Facebook