Stockholm 2017-18, ne serait-ce que pour Elektra

Nombreuses sont les raisons de céder à la tentation de Stockholm, ville en forme d’archipel où l’art lyrique a pris racine depuis plus de deux siècles sous l’impulsion de Gustave III, tragiquement assassiné en 1792 lors d’un bal masqué qui inspira Verdi et Auber. A des tarifs défiant toute autre capitale européenne (de 5,5€ à 100€ la place environ), la programmation retiendra d’autant plus l’amateur d’opéra que la Suède, de Jenny Lind à Petter Mattei, est depuis toujours un pays pourvoyeur de grandes voix. La saison 2017-18 compte une dizaine d’ouvrages interprétés justement par quelques-uns de ces chanteurs d’exception, dont une création – Dracula confié à la compositrice russe Victoria Borisova-Ollas, et au moins un incontournable : Elektra dans une mise en scène de Staffan Valdemar Holm, dont l’Opéra Royal de Stockholm vient de reprendre intégralement le Ring, dirigé par Simone Young avec comme rôles principaux Irène Theorin, Katarina Dalyman (également Amnéris dans Aida toujours à Stockholm en février 2018) et, en Chrysothemis, la révélation de Die Walküre : Cornelia Beskow. Plus d’information sur operan.se.