Stéphane Lissner, premières révélations sur 2015-16

Dans l’interview qu’il vient d’accorder au journal Les Echos, Stéphane Lissner ne lève évidemment pas le voile sur sa prochaine saison, qui ne sera connue que le 4 février, mais il distille quelques informations dont il y a lieu de se réjouir. Le nouveau directeur de l’Opéra de Paris se réjouit de la liberté offerte par « l’instrument merveilleux de deux salles, ce qui autorise un répertoire large, chaque œuvre trouvant le théâtre qui lui va – Mozart n’a rien à faire à Bastille ! » On apprend aussi que Les Noces de Figaro de 1973 vont définitivement passer à la trappe, car la première scène nationale n’a pas vocation à devenir un musée : « Certaines productions doivent changer : Les Noces de Figaro ne sont plus celles voulues par Strehler. Il est sans doute temps d’en imaginer d’autres ». A part ça, le XXe siècle sera à l’honneur, on le savait, avec Roméo Castellucci mettant en scène Moïse et Aaron, qu’aurait dû monter Patrice Chéreau. Stéphane Lissner annonce aussi des soirées où le ballet rencontrera l’opéra, mais l’on peut supposer que ce ne sera pas, comme autrefois, sous la forme d’une intrusion de danseuses au deuxième acte pour satisfaire la concupiscence de ces messieurs du Jockey Club…