Il y a apparemment des œuvres auxquelles les directeurs d’opéra ne touchent qu’à leurs risques et périls. A Paris, personne ne regrettera sans doute la production de La Bohème signée par Jonathan Miller en décembre 1995, qui avait elle-même remplacé celle de Gian Carlo Menotti, vue de 1973 et 1986 : l’Opéra Bastille accueillera en décembre une nouvelle production, mais Claus Guth ne devrait guère susciter de remous en présentant l’œuvre de Puccini comme un flashback vécu par les héros qui, à la fin du XXIe siècle, se remémorent des événements survenus à notre époque. Au Met, en revanche, Peter Gelb s’attend au pire lorsque les très conservateurs spectateurs new-yorkais découvriront la production de Richard Jones, créée à Covent Garden en septembre dernier, qui aura fort à faire pour supplanter celle de Franco Zeffirelli, vue près de 500 fois depuis 1974. Tout le monde n’a pas le courage ou la témérité de se mettre les abonnés à dos, et il y a bien des maisons qui considèrent comme sacrée leur Bohème « historique ». A Vienne, une production également signée Zeffirelli est toujours au répertoire depuis 1963 (il est peu probable que Dominique Meyer prenne le risque de la remplacer avant son départ en 2020), et à Munich, le spectacle conçu par Otto Schenk en 1969 fait encore les beaux (?) soirs du Staatsoper.
Touche pas à ma Bohème
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Brève
3 novembre 2017
Touche pas à ma Bohème
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