Tout un festival pour Gluck

Il y a quelque temps, Christophe Rizoud s’interrogeait sur les raisons de la désaffection dont Gluck lui semblait victime. La saison prochaine en France, le compositeur cher à Marie-Antoinette sera pourtant loin d’être délaissé : Iphigénie en Tauride sera repris au Palais Garnier avec Véronique Gens, tandis que Karine Deshayes chantera Alceste à l’Opéra de Lyon, sans oublier Gaëlle Arquez qui sera Armide à Bordeaux et Paris. Et en ce moment même, comme tous les deux ans, la ville de Nuremberg consacre pour la cinquième fois un festival à Gluck, manifestation qui s’est ouverte samedi 16 juillet avec un concert de gala donné par Elina Garanča. D’ici à la fin du mois, on pourra notamment y entendre l’autre Iphigénie en Tauride, celle de Piccinni (le 18), Iphigenie auf Tauris, la version réorchestrée par Richard Strauss (le 22), l’Ifigenia in Aulide de Cherubini (le 23), Orfeo ed Euridice avec Valer Sabadus (le 26) et Il Parnaso confuso (le 29 et le 30), sans oublier un concert Gluck-Schubert par Daniel Behle, et bien d’autres choses encore. Plus de renseignements sur le site du Festival Gluck de Nuremberg.