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Un premier album de mélodies françaises pour Benjamin Bernheim

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Brève
23 juillet 2024
De Berlioz à Brel

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Ce sera le troisième album solo de Benjamin Bernheim. Après deux opus d’airs d’opéras, unanimement salués, l’un dédié aux Italiens à Paris (Boulevard des Italiens), l’autre à quelques-uns de ses personnages d’élection (Roméo, Werther, Des Grieux, Lenski, Faust, Il Duca), c’est la mélodie française qui fera l’objet du prochain, intitulé Douce France, annoncé par Deutsche Grammophon pour le 30 août.
Associé à la pianiste Carrie-Ann Matheson (avec laquelle il a monté, dit-il, nombre de ses rôles à l’Opéra de Zurich), il proposera plusieurs chefs d’œuvre de la mélodie française, dont les illustres Nuits d’été de Berlioz (rarement données dans leur version pour ténor) et le Poème de l’Amour et de la Mer de Chausson, qu’on ne connaît guère que par des voix féminines.
Ce programme est né en partie à Verbier (Forum Opéra y était, complètement enivré…) et on y entendait déjà deux mélodies de Duparc, l’Invitation au voyage et le sublime Phidylé, qu’on se réjouit de retrouver là, dans leur perfection, accompagnées d’Extase.

C’est un répertoire où la délicatesse de Benjamin Bernheim fait des merveilles. « Tout semble improvisé, dans l’imagination de l’instant », écrivions-nous. De la délicate balance entre les mots et les notes, lui-même dit :
« Chez les trois compositeurs, il s’agit à la fois de ne pas trop appuyer certains effets au risque de basculer dans l’opéra, mais aussi de ne pas tomber dans la pédanterie en faisant un sort excessif à chaque mot. Il est dans ma nature de ne jamais être satisfait de moi dans le détail, mais je crois avoir trouvé ici l’arche expressive qui convient. Surtout, le chanteur ne doit pas faire sentir au public l’exercice d’équilibriste auquel il se livre dans certaines de ces mélodies sous peine d’en ruiner la magie ! Au cimetière est redoutable, comme les graves de Sur la lagune, ou les aigus sur « ma bien-aimée » dans Absence. Et chez Duparc, la jonction entre voix de poitrine et voix mixte dans Phidylé doit s’opérer avec la même fluidité qu’un train qui change de voie ; si vous sentez le passage sur les nouveaux rails, c’est raté… »

En manière de bis, on entendra aussi trois incontournables de la chanson française, Les Feuilles mortes de Prévert et Kosma, Quand on n’a que l’amour de Brel et Douce France de Trenet.

On pourra entendre ce programme à l’Opéra de Paris le 24 novembre, mais auparavant Bernheim aura chanté Hoffmann dans deux productions de l’opéra d’Offenbach, l’une à Salzbourg en août (en direct sur Arte le 21 août), l’autre au Metropolitan de New York en septembre-octobre (en direct dans les salles de cinéma Pathé le 5 octobre).

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