Le jeudi 2 mars, Uwe Bergmann, physicien de l’université de Stanford, expert en spectrométrie de fluorescence, prononcera une conférence sur l’usage des rayons X pour déchiffrer les manuscrits. Plus précisément, il parlera de son travail sur un palimpseste du Xe siècle où des traités d’Archimède ont été recouverts par d’autres textes au XIIIe siècle, puis par des fausses peintures médiévales au XXe. Si on le pousse un peu, peut-être évoquera-t-il son intervention en faveur de la musicologie, et plus précisément au service de l’opéra. En 2013, les méthodes utilisées avec succès pour Archimède ont en effet permis de retrouver la version originale de l’air « Du trouble affreux qui me dévore », dont Cherubini avait avait rageusement noirci les pages au charbon de bois afin de raccourcir son opéra. En bombardant d’électrons la partition manuscrite, il est devenu possible de déchiffrer ce que le compositeur avait initialement écrit, et donc de disposer enfin de la « version longue » d’une œuvre dont les théâtres continuent à préférer la traduction italienne.
Uwe Bergmann, la science au service de l’opéra
Partager sur :
Partager sur facebook
Partager sur twitter
Partager sur linkedin
Partager sur pinterest
Partager sur whatsapp
Partager sur email
Partager sur print
Brève
23 janvier 2017
Uwe Bergmann, la science au service de l’opéra
Infos sur l’œuvre
Détails
Commentaires
VOUS AIMEZ NOUS LIRE… SOUTENEZ-NOUS
Vous pouvez nous aider à garder un contenu de qualité et à nous développer. Partagez notre site et n’hésitez pas à faire un don.
Quel que soit le montant que vous donnez, nous vous remercions énormément et nous considérons cela comme un réel encouragement à poursuivre notre démarche.
Infos sur l’œuvre
Détails
Nos derniers podcasts
Nos derniers swags
Les dernières interviews
Les derniers dossiers
Zapping
- 24 novembre 2024
- 14 novembre 2024
- 5 novembre 2024
Vous pourriez être intéressé par :
[themoneytizer id="121707-28"]