Le retour de Rolando Villazon lundi soir, 22 mars, à Vienne dans L’elisir d’amore a provoqué un tel ramdam que l’AFP se fend d’une dépêche, chiffres à l’appui : vingt-trois minutes d’applaudissements à l’issue du spectacle, douze interruptions durant la représentation pour permettre au public d’exprimer son enthousiasme, six minutes de trépignements après « Una furtiva lagrima » et trois minutes d’ovations à l’entrée du chanteur sur scène. Seule ombre au tableau relevée par l’AFP, une voix avec « moins d’ampleur qu’avant » selon l’un des spectateurs dans la salle. Rendez-vous, pour confirmer ou infirmer cet avis, le 26 mars à Berlin (Lensky dans Eugène Oneguine) et surtout le 18 avril à Paris au Théâtre des Champs-Elysées. Christophe Rizoud