On le sait, l’ouverture à de nouveaux horizons et à la diversité est une préoccupation réelle et croissante des maisons d’opéras, mais aussi des artistes eux-mêmes. La soprano franco-algérienne Amel Brahim-Djelloul s’investit depuis longtemps sur ce chemin, pour faire découvrir ou redécouvrir, grâce à sa notoriété, les trésors musicaux de son Algérie natale et plus généralement des rives sud de la Méditerranée. Ses albums et concerts multi récompensés autour des Mille et une nuits ou sur les souvenirs d’Al-Andalus, il y a une douzaine d’années avaient déjà tracé cette route lumineuse.
Aujourd’hui, la soprano lance un nouveau projet dont le but est de faire découvrir des chants kabyles mais aussi, à travers eux, d’organiser une rencontre entre traditions musicales occidentales et orientales. Tel est l’objet des « Chemins qui montent », enregistrement de chansons, arrangées par Thomas Keck, d’Idir, récemment disparu, de Djamel Allam, de Djurdjura, ou encore de Taos Amrouche, écrivaine et qui était elle-même interprètes de chants kabyles.
Pour mener à bien ce projet et en couvrir une partie du coût, la soprano a lancé une campagne de financement participatif auquel vous pouvez également contribuer ici, sur la plate-forme Ulule. N’attendez pas ! Il reste 17 jours pour aider le projet.