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Teatro alla Scala The Golden Years (Vol. 1)

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DVD
3 février 2016
Revivre l’Age d’Or

Note ForumOpera.com

3

Infos sur l’œuvre

Détails

1 DVD Dynamic

Durée : 87 minutes

La firme Dynamic réédite au format DVD une série de documentaires intitulés « un reporter à la Scala » qui suivent l’immersion d’Enzo Biagi, une des figures du journalisme italien de l’après-guerre, dans les coulisses de l’institution milanaise, les loges et domiciles des plus grands chanteurs de la seconde moitié du XXe siècle. Initialement diffusée dans les années 80, c’est une véritable somme de matière brute certes déjà connue mais qui mérite de figurer dans la DVDthèque de tout passionné.

L’ordre de publication n’est pas chronologique. Le premier volume s’ouvre sur une production de Lohengrin en 1981 mis en scène par Giorgio Strehler et dirigé par Claudio Abbado, deux figures qui auront porté la réputation de La Scala au sommet. Sur ce DVD Mirella Freni, Giulietta Simionato, Mario Del Monaco et Giuseppe Di Stefano se livrent à des entretiens comme on n’en voit plus de nos jours. Entre simplicité et complicité Enzo Biagi caresse, l’air de rien, des sujets de fonds. On sent l’amour qu’il porte à l’art lyrique et la confiance que lui témoignent les interprètes. Ainsi Mirella Freni évoque-t-elle sans rougir son échec en Violetta sous la direction de Karajan en 1964. Mario del Monaco apparaît à son domicile, retiré de la scène et tel qu’en lui-même : infatué mais ô combien attachant. Giuseppe Di Stefano parle de Maria Callas de manière inouïe : il explique comment la soprano était enragée sur cette scène qui la forçait à montrer ses faiblesses, elle, la femme discrète et pudique. Giulietta Simionato n’est pas avare en anecdotes, où l’on apprend notamment que Toscanini détestait Cavalleria Rusticana. Le documentaire s’attarde aussi sur scène et en coulisse. L’on voit toutes ces petites mains qui œuvrent aux productions. Un instant, on s’arrête pour écouter une répétition piano du légendaire Simon Boccanegra, Ghiaurov interprète « A te l’estremo addio » pendant que Mirella Freni s’amuse à chanter les chœurs (« è morta »). Le théâtre est déjà là, dans cette salle de répétition, à plus forte intensité encore quand Cappuccilli rejoint la basse pour le bras de fer entre clés de fa du prologue.

Si l’on est parfois frustré par la brièveté de certaines interventions ou par le côté décousu de cet assemblage qui mélange deux époques phares, les années 50 et l’ère Abbado, on est captivé par la parole libre de tous ces monstres sacrés et par le talent du journaliste.

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