Forum Opéra

Arias for Silvio Garghetti, the Habsburg Star Tenor

arrow_back_iosarrow_forward_ios
Partager sur :
Partager sur facebook
Partager sur twitter
Partager sur linkedin
Partager sur pinterest
Partager sur whatsapp
Partager sur email
Partager sur print
CD
29 mars 2018
Le plus grand ténor lyrique viennois ?

Note ForumOpera.com

3

Infos sur l’œuvre

Détails

Arias for Silvio Garghetti, The Habsburg Tenor

Fux, Johann Joseph

Judio Ascanio, Re d’Alba, «Vola già di lido in lido»

Ziani, Marc’ Antonio

La Flora, «Chi piacere altrui desia»

Bononcini, Antonio

Arminio, «Per sentir di bassa frode»

Bononcini, Giovanni

Proteo sul Reno, «Il mio cor parla»

Caldara, Antonio

La verità nell’ inganno, «Nelle membra lacerate»

Bononcini, Antonio

La presa di Tebe, «Due numi del core»

Bononcini, Giovanni

Il fiore delle Eroine, «Farò guerra a la terra»

Conti, Francesco

Alba Cornelia, «Di mia glorie il vanto e’il fasto»

Empereur Joseph Ier

La Fiora, «Più d’ogni stella»

Conti, Francesco

Il finto Policare, «Cieca amante, ingrata figlia»

Fux, Fohann Joseph

Dafne in Lauro, «Non è sol che col raggio vitale»; Pulcheria, «So che d’aquila e costume»

Bononcini, Giovanni

Il ritorno di Giulio Cesare, «Ei già gode più sereno»

Conti, Francesco

Amore in Tessaglia, «Ardo anch’io ne son bastanti»; Il finto Policare, «Se al mio braccio togliesti quel brando»

New Wiener Hofkapelle

ténor et direction musicale

Markus Miesenberger

Enregistré en février 2017 au monastère augustinien de St. Florian (Autriche)

1 CD Panclassics, PC 10372, de 62′ 32 »

Ne cherchez pas Silvio Garghetti dans les ouvrages spécialisés, ni avec les moteurs de recherche : vous n’auriez que peu de chance de le rencontrer. Italien, disparu en 1729, originaire de Rimini, maître de chapelle à Rome en 1689, il fut l’un des chanteurs les plus actifs à la Cour de Vienne, de 1702 à sa mort, le plus souvent appelé simplement « Silvio ». La Bibliothèque nationale de Vienne conserve nombre de manuscrits musicaux de son temps, et son nom apparaît dans 28 ouvrages (opéras ou oratorios) produits à la Cour impériale. Décrit par Schmelzer comme le plus grand ténor lyrique viennois, il était tombé dans un profond oubli jusqu’à ce qu’un chercheur le découvre. Les compositeurs de cette cour (Conti, Fux, Caldara, les deux Bononcini, Ziani – son beau-père – parmi de moins célèbres) écrivirent à son intention des arias, imaginatives et ornées dans une bonne centaine d’ouvrages. L’empereur, Joseph Ier, ne dédaigna pas composer pour lui.

On est partagé entre le désir de saluer la courageuse initiative d’exhumer et de rendre vie à tant d’œuvres qui le méritent, de se réjouir d’y voir développer des moyens vocaux et instrumentaux en parfaite adéquation, et une certaine lassitude à l’écoute ininterrompue d’airs relevant d’une même esthétique. Le CD propose quinze airs, créés entre 1704 et 1718, qui constituent un large tableau des pratiques opératiques du temps. Toutes ces musiques sont autant de découvertes, d’une large diversité de styles comme de registres vocaux. On compte ainsi deux arias avec trompette, une avec viole, une avec luth, une avec violoncelle et contrebasse. La tessiture y est sensiblement moins aigue que celle de l’école viennoise classique, mais requiert de solides graves et un excellent passage. Puissance, finesse et vélocité sont sollicitées pour traduire l’intensité dramatique et lyrique. Francesco Conti est illustré à travers quatre ouvrages, viennent ensuite Giovanni et Antonio Bononcini, Johann Joseph Fux, l’empereur Joseph Ier et Marc’ Antonio Ziani. Airs guerriers, d’amour, associant les deux (« La gloria, l’amore » chante Antonio Bononcini dans La Presa di Tebe),  la rhétorique est riche et les climats variés.

Totalement dévoué à la reconnaissance de ces musiques, le ténor et chef Markus Miesenberger chante idéalement ce répertoire, avec une profonde intelligence du texte, d’une voix riche en couleurs, longue, agile. La Neue Wiener Hofkapelle, dont c’est le répertoire d’élection, y déploie toutes ses ressources. Par-delà la virtuosité souvent requise, elle excelle à  traduire les atmosphères variées de chacune des pièces,  représentatives de l’écriture baroque viennoise du début du XVIIIe S.

La plaquette d’accompagnement, fait le point sur les connaissances relatives à Silvio Garghetti et comporte les textes chantés et leur traduction anglaise.

Commentaires

VOUS AIMEZ NOUS LIRE… SOUTENEZ-NOUS

Vous pouvez nous aider à garder un contenu de qualité et à nous développer. Partagez notre site et n’hésitez pas à faire un don.
Quel que soit le montant que vous donnez, nous vous remercions énormément et nous considérons cela comme un réel encouragement à poursuivre notre démarche.
Arias for Silvio Garghetti

Note ForumOpera.com

3

❤️❤️❤️❤️❤️ : Exceptionnel
❤️❤️❤️❤️🤍 : Supérieur aux attentes
❤️❤️❤️🤍🤍 : Conforme aux attentes
❤️❤️🤍🤍🤍 : Inférieur aux attentes
❤️🤍🤍🤍🤍 : À oublier

Note des lecteurs

()

Votre note

/5 ( avis)

Aucun vote actuellement

Infos sur l’œuvre

Détails

Arias for Silvio Garghetti, The Habsburg Tenor

Fux, Johann Joseph

Judio Ascanio, Re d’Alba, «Vola già di lido in lido»

Ziani, Marc’ Antonio

La Flora, «Chi piacere altrui desia»

Bononcini, Antonio

Arminio, «Per sentir di bassa frode»

Bononcini, Giovanni

Proteo sul Reno, «Il mio cor parla»

Caldara, Antonio

La verità nell’ inganno, «Nelle membra lacerate»

Bononcini, Antonio

La presa di Tebe, «Due numi del core»

Bononcini, Giovanni

Il fiore delle Eroine, «Farò guerra a la terra»

Conti, Francesco

Alba Cornelia, «Di mia glorie il vanto e’il fasto»

Empereur Joseph Ier

La Fiora, «Più d’ogni stella»

Conti, Francesco

Il finto Policare, «Cieca amante, ingrata figlia»

Fux, Fohann Joseph

Dafne in Lauro, «Non è sol che col raggio vitale»; Pulcheria, «So che d’aquila e costume»

Bononcini, Giovanni

Il ritorno di Giulio Cesare, «Ei già gode più sereno»

Conti, Francesco

Amore in Tessaglia, «Ardo anch’io ne son bastanti»; Il finto Policare, «Se al mio braccio togliesti quel brando»

New Wiener Hofkapelle

ténor et direction musicale

Markus Miesenberger

Enregistré en février 2017 au monastère augustinien de St. Florian (Autriche)

1 CD Panclassics, PC 10372, de 62′ 32 »

Nos derniers podcasts

Nos derniers swags

Dans les profondeurs du baroque
CDSWAG

Les dernières interviews

Les derniers dossiers

Zapping

Vous pourriez être intéressé par :

Quand Versailles nous est prématurément conté
Livre