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CD
21 novembre 2017
Dans l’intimité de Bach

Note ForumOpera.com

4

Infos sur l’œuvre

Détails

Johann Sebastian Bach

Praeludium en ré majeur, BWV 936

Cantate 158 «Der Friede sei mit dir»

Musikalisches Gesangbuch (Schemelli) : Vergiss mein nicht (SL 44 & 36)

Cantate 82 «Ich habe genug» (récitatif et air, réduits pour soprano et clavecin, du Notenbüchlein für Anna Magdalena)

Musikalisches Gesangbuch (Schemelli) : Komm süsser Tod (SL 59)

Sarabande de la suite en ut mineur pour violoncelle seul, BWV 1011

Cantate 27 «Wer weiss, wie nahe mir mein Ende» : 3. Arie «Willkommen ! Will ich sagen»

Musikalisches Gesangbuch (Schemelli) : Gib dich zufrieden (SL 45)

Suite française en ut mineur : courante

Cantate 21 «Ich hatte viel Bekümmernis» : 8. Komm, mein Jesus, und erquicke

Cantate 6 «Bleib bei uns, denn es will Abend werden» : 3. Choral

Sonate pour violon et clavecin BWV 1019a : cantabile, ma un poco adagio

Cantate 92 «Ich habe in Gottes Herz und Sinn» : 2. récitatif et choral

Notenbüchlein für Anna Magdalena : 11. Wer nur den lieben Gott lässt walten BWV 691

Cantate 92 «Ich hab in Gottes Herz und Sinn» : 6. aria, Das Stürmen von den Rauhen winden

Cantate 36 «Schwingt freudig euch empor» : 7. aria, Auch mit gedämpften, schwachen Stimmen

Cantate 49 «Ich geh und suche mit Verlangen» : récitatif et arie (n°5 & 6)

Georg Nigl, baryton

Anna Lucia Richter, soprano

Petra Müllemans, violon

Roel Dieltiens, violoncelle

Andreas Staier, clavecin

Enregistré du 10 au 15 novembre 2015 et du 14 au 16 novembre 2016, dans les studios de Telex, à Berlin

85’34

CD Alpha 421

 

Vingt-deux plages et autant de pièces d’origines diverses, de une à un peu plus de huit minutes : ce qui n’aurait pu être qu’une sorte de fourre-tout constitue ici une réussite exemplaire. La première écoute, même superficielle, séduit : les pièces – variées – s’enchaînent à souhait, dans des tons qui font lien, avec naturel, comme si elles appartenaient à un même ouvrage. Par-delà les éminentes qualités d’interprète d’Andreas Staier, on reconnait  le talent, le goût et les compétences du maître d’œuvre comme du maître d’ouvrage de cette réalisation particulièrement aboutie.

Le matériau est emprunté à pas moins de huit cantates (la 158 est intégrale), au Schemelli Gesangbuch (quatre numéros), au Notenbüchlein pour Anna Magdalena, et à des œuvres instrumentales qui permettent d’illustrer le talent de chacun.  On retrouve avec délectation tel choral, telle mélodie dans une atmosphère intime, liée tant à l’effectif chambriste qu’aux qualités individuelles. Les trois instruments – clavecin, violon et violoncelle – se substituent si besoin à l’orchestre auquel nous sommes habitué. La familiarité qui unit les interprètes est connue. Elle paraît d’autant plus évidente dans un programme qui a fait choix de l’intime, de l’affection, de l’harmonie pour mieux approcher le Cantor. Les airs semblent ainsi dépouillés de tout superflu, dans une transparence lumineuse. Cette musique rayonne dans une simplicité qui force l’admiration. Du « petit » prélude en ré mineur qui introduit cette visite chaleureuse à l’émotion pure de «Ich habe genug» (de la cantate écrite pour basse) – ici confié au beau soprano d’Anna Lucia Richter, puisque tiré du Notenbüchlein pour Anna Magdalena – c’est un constant régal. Georg Nigl, lui aussi familier de ce répertoire, intervient à égalité avec sa collègue, pour chanter seul, ou en duo à plusieurs reprises et participer aux ensembles.  Alors que les recueils  (Notenbüchlein, Lieder und Arien aus Schemellis Gesangbuch) semblent abandonnés aux amateurs par les interprètes,  Andreas Staier et ses amis leur rendent une vie authentique, en soulignant ce qui les unit profondément aux grandes réalisations du Cantor. La variété des timbres, des inspirations renouvelle l’intérêt. Les prestations de Petra Müllemans au violon et de Roel Dieltiens au violoncelle, sur instruments d’époque, et avec le souci stylistique qui les anime, sont autant d’excellents moments.

Même si ce n’est pas son propos, sans doute la plus attachante introduction à l’œuvre de Bach, qui ravira tous ceux, fidèles comme curieux, qui auront la chance de l’écouter.

_____

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4

❤️❤️❤️❤️❤️ : Exceptionnel
❤️❤️❤️❤️🤍 : Supérieur aux attentes
❤️❤️❤️🤍🤍 : Conforme aux attentes
❤️❤️🤍🤍🤍 : Inférieur aux attentes
❤️🤍🤍🤍🤍 : À oublier

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Détails

Johann Sebastian Bach

Praeludium en ré majeur, BWV 936

Cantate 158 «Der Friede sei mit dir»

Musikalisches Gesangbuch (Schemelli) : Vergiss mein nicht (SL 44 & 36)

Cantate 82 «Ich habe genug» (récitatif et air, réduits pour soprano et clavecin, du Notenbüchlein für Anna Magdalena)

Musikalisches Gesangbuch (Schemelli) : Komm süsser Tod (SL 59)

Sarabande de la suite en ut mineur pour violoncelle seul, BWV 1011

Cantate 27 «Wer weiss, wie nahe mir mein Ende» : 3. Arie «Willkommen ! Will ich sagen»

Musikalisches Gesangbuch (Schemelli) : Gib dich zufrieden (SL 45)

Suite française en ut mineur : courante

Cantate 21 «Ich hatte viel Bekümmernis» : 8. Komm, mein Jesus, und erquicke

Cantate 6 «Bleib bei uns, denn es will Abend werden» : 3. Choral

Sonate pour violon et clavecin BWV 1019a : cantabile, ma un poco adagio

Cantate 92 «Ich habe in Gottes Herz und Sinn» : 2. récitatif et choral

Notenbüchlein für Anna Magdalena : 11. Wer nur den lieben Gott lässt walten BWV 691

Cantate 92 «Ich hab in Gottes Herz und Sinn» : 6. aria, Das Stürmen von den Rauhen winden

Cantate 36 «Schwingt freudig euch empor» : 7. aria, Auch mit gedämpften, schwachen Stimmen

Cantate 49 «Ich geh und suche mit Verlangen» : récitatif et arie (n°5 & 6)

Georg Nigl, baryton

Anna Lucia Richter, soprano

Petra Müllemans, violon

Roel Dieltiens, violoncelle

Andreas Staier, clavecin

Enregistré du 10 au 15 novembre 2015 et du 14 au 16 novembre 2016, dans les studios de Telex, à Berlin

85’34

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