Forum Opéra

Les spots de la saison 2008-2009

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Actualité
6 septembre 2008

Infos sur l’œuvre

Détails

Cette rentrée encore, les rédacteurs de Forum Opéra prennent la crête de la vague et, dans un flot salé d’écume, dévoilent leur spot de la saison avec à l’arrivée sur le sable, une seule certitude : qu’elle soit de surf ou non, il y aura du pain sur la planche. Yep (*) !

 

Wolfgang Amadeus Mozart, Le nozze di Figaro, Opéra Lyra Ottawa, du 13 au 20 septembre 2008

Le Nozze di Figaro parce qu’il s’agit d’un immense chef-d’œuvre et que, malgré un « casting » totalement inconnu, il se pourrait qu’une fois encore Opera Lyra Ottawa réserve une magnifique surprise à ses abonnés. [En savoir plus]

Réal Boucher

 

 

Ernest Reyer, Salammbô, Opéra de Marseille, du 27 septembre au 5 octobre 2008

Pour moi, ce sera Salammbô à Marseille. Pour l’ouverture de la première vraie-fausse saison sans Renée Auphan, qui en a quitté la direction, l’opéra municipal a fait un choix audacieux avec le second opéra d’Ernest Reyer. Si Sigurd reste dans les mémoires, Salammbô a complètement disparu de l’affiche… Et c’est déjà une excellente raison de ne pas manquer cette redécouverte, cent ans après la mort du compositeur (ne cherchez pas dans le programme de la première scène nationale un hommage particulier… Il n’y en a pas). La distribution, comme très souvent à Marseille, est un habile mélange d’expérience (JP Laffont, habitué des lieux, Lawrence Foster a la baguette) et de jeunesse (S. Guèze et Kate Aldrich dans le rôle titre). [En savoir plus]

Jean-Philippe Thiellay

 

 

 

 Giuseppe Verdi, Il Corsaro, Teatro Verdi, Busseto, du 2 au 27 octobre 2008

Ni pour l’œuvre, l’une des plus galères du Verdi de ces années-là, ni pour l’affiche, l’édition 2008 du festival Verdi a fait avec les moyens du bord quand seule une distribution de premier choix peut rendre palpitante une musique qui ne l’est pas. Pourquoi alors ? Pour la mise en scène de Lamberto Puggelli, d’un bel esthétisme naval (un DVD en témoigne chez Dynamic), pour sortir des opéras – salles et partitions – battus et rebattus, pour marcher sur les pas de Giuseppe Verdi dans l’intimité de ses terres (même s’il refusa toujours de mettre les pieds dans le charmant petit théâtre de Busseto), pour s’offrir en octobre le plaisir d’un festival, comme si l’été n’avait pas de fin. [En savoir plus]

Christophe Rizoud

 

 

 

 Jean-Baptiste Lully, Armide, Théâtre des Champs Elysées, Paris, du 8 au 18 octobre 2008

Enfin, pourrait-on dire. Car cela fait bien longtemps que nous n’avons pas revu William Christie chez le Florentin. Après le choc d’Atys voici plus de vingt ans – et dont on attend désespérément une réédition DVD à partir de la captation FR3 – le plus grand défenseur de la musique baroque française semblait s’être détourné du tout-puissant Surintendant. Et l’on espère beaucoup de cette interprétation de la dernière tragédie-lyrique de Lully, souvent considérée, et à raison, pour son ultime chef-d’œuvre et à laquelle le Roi n’assista pas. Incroyable chant du cygne du tandem Quinault-Lully, Armide, peut être attrayante pour sa gigantesque passacaille, ces scènes infernales, l’attirail grandiose de la Jérusalem délivrée. Surtout, c’est l’histoire d’une amante désespérée pour laquelle on sent toute la tendresse du librettiste, et tout le talent du compositeur. Qui d’autre mieux que William Christie, avec son sens inné de la prosodie et de la pompe lullyste, saurait faire briller cette partition ? Espérons simplement que le metteur en scène n’en déparera pas le souffle épique. [En savoir plus

Viet-Linh Nguyen

 

 

 

 Georges Enesco, Œdipe, Théâtre du Capitole, Toulouse, du 10 au 19 octobre 2008

Sur un des mythes phares de la culture humaniste, la vision d’un musicien du XX° siècle qui accomplit dans son œuvre la symbiose de sa formation savante à Vienne puis à Paris avec son amour de la musique populaire de son pays natal. Devenu une rareté, cet opéra où se condense la culture de notre continent fut créé à Paris en 1936. Il est ramené à la vie par l’équipe gagnante du Capitole et confié à Pinchas Steinberg : a priori tous les augures sont favorables ! [En savoir plus]

Maurice Salles

 

 

 

 Bohuslav Martinů, The Greek Passion, Opéra de Zurich, du 9 novembre au 3 décembre 2008

Parce que l’année 2009 sera l’occasion de commémorer le cinquantenaire de la mort du maître de Polička, compositeur très « discret » dans nos contrées. Le catalogue de ce prolifique génie est très riche en matière de musique vocale et lyrique. On recense pas moins de 14 opéras achevés tant en tchèque qu’en allemand, italien, français et anglais. La maison zurichoise a choisi de ne pas attendre 2009 pour souffler les bougies (n’en déplaise à Giacomo) en programmant dès novembre prochain cette fresque grandiose des dernières années du compositeur sur un livret en anglais de Martinů d’après Nikos Kazantzakis. [En savoir plus]

Nicolas Derny

 

 

 Philippe Boesmans, Yvonne, Princesse de Bourgogne, Palais Garnier, Paris, du 24 janvier au 8 février 2009

Parce qu’il est toujours passionnant d’assister à la création mondiale d’un opéra surtout lorsqu’on a apprécié les précédents opus du compositeur, notamment Wintermärchen (1999) et Julie (2005). [En savoir plus]

Christian Peter

 

 

 Richard Wagner, Siegfried, Opéra National du Rhin, du 30 janvier au 1er mars 2009

Les deux premiers volets nous ont profondément impressionné par la mise en scène prodigieuse de David McVicar. Plongeant dans des racines mythologiques universelles, offrant des images sublimes et une profondeur du propos extraordinaire, ce Ring s’annonce marquant dans la scénographie wagnérienne et dans l’histoire de l’Opéra National du Rhin. Le bonheur n’est d’ailleurs pas venu que des yeux mais aussi des oreilles, avec un Orchestre Philharmonique de Strasbourg enfin à la hauteur et des distributions épatantes. Siegfried s’annonce donc sous les meilleurs auspices. On se réjouit de retrouver le superbe Wotan de Jason Howard, la Brünnhilde engagée de Jeanne-Michèle Charbonnet mais aussi le Mime de Colin Judson (formidable dans Rheingold) et le Siegfried de Lance Ryan que l’on dit prometteur. » [En savoir plus]

Pierre-Emmanuel Lephay

 

 

Francesco Cavalli, La Calisto, La Monnaie, Bruxelles, du 17 février au 1er mars 2009

Reprise d’une production mythique de 1993 : l’opéra vénitien à son sommet, agrégat inspiré de rêve et de quotidien, de tragédie et d’humour, de sensualité naïve et de sexualité débridée. Poésie de la mise en scène, verve musicale, et Jacobs quinze ans plus tard… Tout l’opéra passé et à venir se concentre dans un dramma per musica qui fusionne le recitar cantando et l’aria da capo naissante, exploite les fastes de l’orchestre vénitien, et « last but not least », s’échafaude sur un livret pour une fois remarquable, fertile en métamorphoses, rebondissements et perversités. En 1993, Maria Bayo incendiait le plateau. Sophie Kärthauser prend la relève. [En savoir plus]

Sophie Roughol

 

 

 Richard Wagner, Les Fées, Théâtre du Châtelet, Paris, du 27 mars au 9 avril 2009

Suffisamment rare pour valoir un coup de projecteur, cette première œuvre lyrique achevée de Richard Wagner sera représentée six fois à Paris, du 27 mars au 9 avril 2009, au Théâtre du Châtelet. Terminée à l’âge de vingt et un ans, elle ne fut créée à Munich — avec un immense succès — que cinq ans après la mort de son auteur ! Il n’y eut ensuite que peu de reprises notables, à part celle de 1983 dont il subsiste un enregistrement sous la baguette de Wolfgang Sawallisch avec notamment Anderson, Moll, Studer… Bien qu’influencée par Gluck, Weber et Beethoven, la partition démontre de solides qualités musicales et expressives tout en laissant, selon certains, se profiler le génie futur. Quant à l’univers fantasmagorique et cruel dans lequel se débattent les personnages de la pièce de Carlo Gozzi La donna serpente, à l’origine du livret, l’on ne s’étonne pas qu’il ait attiré le futur auteur de la Tétralogie. Avec Marc Minkowski lâché dans la fosse et Emilio Sagi aux manettes de la mise en scène, on peut s’attendre à un spectacle bondissant ! [En savoir plus]

Brigitte Cormier

 

 

Richard Wagner, Der Ring des Nibelungen, Metropolitan Opera, New-York, 3 cycles du 28 mars au 9 mai 2009

Avant d’accueillir la production de Robert Lepage, le Met joue, pour la dernière fois, le Ring façon Otto Schenk. Décors au carton-pâte mythique, lumières enchanteresses, costumes très « teutons’ touch » : une bonne odeur de cervoise fraîche imprègnera les murs de la prestigieuse institution, du 28 mars au 9 mai prochain. Wotan (James Morris ou Albert Dohmen), son fils (Domingo ou Botha), son petit-fils (Christian Franz ou John-Frederic West) ses filles Brünnhilde (Lisa Gasteen ou Christine Brewer) et Sieglinde (Waltraud Meier ou Adrienne Pieczonka) et l’époux tyrannique de celle-ci (Rene Pape ou John Tomlinson), contraindront les New-Yorkais à des choix cornéliens, au sein d’un casting dont Yvonne Naef (Fricka et Waltraute) et James Levine seront les glorieux « points fixes ». [En savoir plus]

Clément Taillia

 

 

Gioachino Rossini, Il viaggio a Reims, Teatro alla Scala, Milan, du 7 avril au 10 mai 2009

Il serait si simple de tomber dans le travers commun – dans tous les sens du terme – qui consiste à assurer qu’après la « Rossini Renaissance », après Blake, Merritt, Horne, Cuberli et consort, toute production rossinienne est condamnée à la vacuité, à la honte voire, au mieux, à l’oubli ! Mais non, moi j’ai envie de courir à la Scala en avril et mai pour entendre Le Voyage à Reims. Parce que, franchement, qui oserait décemment faire la fine bouche sur un cast alignant Ciofi, Massis, Barcellona, Ulivieri, Pratico ? Et à la question de savoir qui de Ciofi ou de Massis serait la plus à sa place en Corinna ou en Folleville, je dirais moi, que signe d’un temps de vaches moins maigres qu’on le pense un peu facilement, il est finalement assez excitant de constater qu’il y a, aujourd’hui, deux grandes artistes qui peuvent indifféremment échanger deux rôles dans lesquels elles peuvent de montrer – et c’est un paradoxe sympathique – aussi uniques l’une que l’autre ! [En savoir plus]

Benoît Berger

 

 

Piotr Iilich Tchaïkovski, Pikovaya Dama, Opéra de Monte-Carlo, du 24 au 30 avril 2009

Je vous invite à vous rendre à l’Opéra de Monte-Carlo au mois d’avril. Pourquoi ? Pour assister à une représentation de La Dame de Pique de Tchaïkovski interprétée par le plus grand Hermann du moment, Vladimir Galouzine, la Lisa inspirée de Barbara Haveman (le duo a triomphé dans cet ouvrage la saison dernière à Toulouse), la fulgurante Ewa Podlès prêtant pour la première fois de sa carrière sa voix d’airain au rôle de La Comtesse, le tout dirigé par Dimitri Jurowski. A la régie : le sulfureux Guy Jossten. [En savoir plus]

François Lesueur

 

 

Franco Alfano, Cyrano de Bergerac, Théâtre du Châtelet, Paris, du 19 au 31 mai 2009

Incontestablement, la venue au Théâtre du Châtelet du Cyrano de Bergerac d’Alfano sera un des événements incontournables de la prochaine saison. Tout d’abord, parce que c’est Placido Domingo, toujours fringant, qui chantera le rôle-titre (On croise les doigts pour qu’il n’annule pas !)…Ensuite, parce que c’est Nathalie Manfrino, la jeune soprano qui monte, qui monte, qui sera sa Roxane … Si l’on ajoute enfin que c’est l’inventif et turbulent Petrika Ionesco qui signe les décors et la mise en scène, on se demande comment on va pouvoir tenir jusqu’en mai 2009 sans défaillir d’impatience ! [En savoir plus]

Juliette Buch

 

 

Gaetano Donizetti, Lucrezia Borgia, ORW, Liège, du 18 au 21 juin 2009.

Avec June Anderson… Si vous avez besoin de sous-titre, c’est que vous êtes proprement irrécupérables au niveau du bel canto romantique ! [En savoir (malgré tout) plus]

Philippe Ponthir

 

 

La saison entière du Royal Opera House, Londres

Cette année, quitte à m’attirer les foudres divines, je contreviendrai aux ordres venus d’en haut, et plus que d’un spot, je vous parlerai d’un regroupement exceptionnel de spots ! En effet, quelle maison d’opéra peut aligner dans une même saison, des classiques superbement distribués, dont un Don Giovanni avec Keenlyside, Ciofi, DiDonato, Vargas, une Traviata avec Fleming et Calleja, mais aussi des curiosités, parmi lesquelles une Fanciulla avec Westbroek, une Matilde di Shabran avec Florez et Kasarova ? Je passerais bien ma saison 2008/2009 à Covent Garden, moi ! [En savoir plus]

Antoine Brunetto

 
 

(*) Yep ! : Cri du surfeur pour faire valoir sa priorité au départ d’une vague.

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