A l’origine des Prague Summer Nights (Young Artists Music Festival), une société créée en 1992 par un Français et une Indienne installés aux Etats-Unis, dédiée à l’organisation de voyages et qui s’est développée en exploitant habilement les opportunités de destinations nouvelles au fur et à mesure des changements politiques, essentiellement dans les pays de l’ancien bloc communiste. Devenue en 1995 Classical Movements elle s’est spécialisée dans le domaine du transport et des séjours pour des musiciens, puis dans la production en nom propre de spectacles et dans des commandes à des contemporains, ce qui a paré l’entreprise commerciale d’un label culturel entériné en 2014 par le prix American for the Arts.
Lieux :
- Salon Martinu du Palais Lichtenstein, siège de la faculté de musique de Prague
- Eglise Saint Simon et Saint Jude, siège de la société de l’Orchestre Symphonique Tchèque
Dates : 12 juin – 4 juillet (édition 2017)
Site web : www.praguesummernights.com
Année de création : 2015
Principe fondateur : Tournée de promotion de jeunes artistes, musiciens, chanteurs, chefs d’orchestre et metteurs en scène. Actuellement le célèbre baryton Sherrill Milnes est présenté comme le metteur en scène principal, avec sa femme Maria Zouves
Répertoire : Eclectique en concert, mozartien pour l’opéra.
Histoire : Naissante
Meilleures places : Probablement au dixième rang au salon et aux rangées centrales de l’église Saint Simon et Saint Jude
Acoustique : Correcte au salon, sujette à caution dans l’église en fonction de l’œuvre, de la direction et du remplissage.
Tarifs : Unique, 200 couronnes, moins de dix euros.
Bémol : Des interprètes débutants de niveau inégal et dans l’église un rendu sonore difficile à maîtriser.
Dièse : Le plaisir de découvrir de futurs grands interprètes et Prague pour tant de raisons.
Accessibilité : Vols jusqu’à l’aéroport Vaclav Havel, et taxis ou bus jusqu’à Prague. Pour se rendre aux lieux de concert, taxi ou tramway ou métro, avec dans les deux derniers cas quelques centaines de mètres à pied, dans le quartier de Malà Strana pour le palais Liechtenstein ou le quartier juif pour Saint Simon et Saint Jude. Ascenseur pour le salon Martinu.
Toilettes : Au rez de chaussée (palais) ou en sous-sol (église).
Points d’intérêt : Prague et ses richesses inépuisables.
Où se restaurer : Dans le quartier juif, les restaurants italiens pullulent, avec les inévitables disparités. Faute d’une expérience suffisamment longue, nous ne saurons que confier le lecteur à son flair ou à sa bonne étoile ! Près de la Place de l’Hôtel de Ville, des restaurants « français » affichent des cartes et des prix qui les réservent aux voyageurs fortunés.
Où dormir : Près du palais Liechtenstein, le Little Town Hotel ou l’Aria, ce dernier nettement plus onéreux. Non loin de Saint Simon et Saint Jude l’Intercontinental, aussi cher que ce dernier. Et pour ceux qui ne comptent ni leur argent ni leurs pas Le Pariz ou le Pachtuv Palace.