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HADJIAPOSTOLOU, Les Apaches d’Athènes – Athènes

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Spectacle
22 décembre 2023
Une œuvre ambiguë

Note ForumOpera.com

4

Infos sur l’œuvre

Opérette en trois actes (août 1921)

Musique de Nikos Hadjiapostolou

Livret de Yannis Prineas

Adaptation de Vassilis Mavrogeorgiou et Julia Diamantopoulos

Nouvelle orchestration de Achilleas Wastor

Détails

Mise en scène
Vassilis Mavrogeorgiou

Décors
Giorgos Gavalas

Costumes
Alexia Theodoraki

Lumières
Stella Kaltsou

Chorégraphie
Paris Mantopoulos

Dramaturgie
Julia Diamantopoulou

 

Kostas / Le prince
Christos Kechris (14,16,20,22)
Yannis Filias (15,17,21,23)

Karoubas
Yiorgo Ioannou (14,16,20,22)
Georgos Iatrou (15,17, 21,23)

Karkaletsos
Marinos Tarnanas (14,16,20,22)
Nikos Ziaziaris (15,17,21,23)

Xenophon Paralis
Angelos Papadimitriou (14,16,20,22)
Christos Stergioglou (15,17,21,23)

Vera Parali
Myrsini Margariti (14,16,20,22)
Annie Fassea (15,17,21,23)

Titika
Diamanti Kritsotaki (14,16,20,22)
Martha Sotiriou (15,17,21,23)

Aretousa Paralis
Marita Paparizou (14,16,20,22)
Margarita Syngeniotou (15,17,21,23)

Kyr Andreas
Grigoris Poimenedis

Nikos
Aris Laskos

Kleon
Yannis Tsoumarakis

Apaches, serveurs, policier
Dimitri Galanakis
Statis Georgantzis
Michalis Koutskoudis
Yannis Oikonomou

Jeune fille, serveuse
Foteini Karakosta
Angeliki Nikolaidou

Pianiste en scène
Spyros Souladakis

Invitée spéciale
Zozo Sapountzaki

 

Chœur de la Ville d’Athènes

Chef de chœur
Stavros Beris

Orchestre symphonique de la Ville d’Athènes

Direction Musicale
Kornilos Michailidis

Athènes, Théâtre Olympia Maria Callas, jeudi 14 et vendredi 15 décembre à 20heures

 

Comme autrefois le Théâtre du Châtelet face à l’Opéra de Paris, le théâtre municipal d’Athènes, appelé Olympia Maria Callas parce qu’elle y chanta dix-neuf fois entre 1939  et 1945, s’évertue à proposer sa propre voie lyrique, grâce à l’impulsion de son directeur artistique Olivier Descotes. Ce bon connaisseur de la capitale grecque, où il dirigea un musée avant d’y revenir après être passé par le rôle du directeur général du festival Rossini à Pesaro, propose ainsi à l’occasion des fêtes une opérette du compositeur grec Nikos Hadjiapostolou qui fut créée en 1921. Dans la traduction en anglais elle s’intitule The Apaches of Athens, ce qui peut être une source d’erreur a priori pour un Français, où le mot « apache » a stigmatisé au début des années 1900 la sauvagerie des mauvais garçons des barrières parisiennes, présentés par la presse à sensation comme aussi cruels que les Amérindiens. Les apaches de l’opérette sont bien loin d’être des criminels sans foi ni loi et dans la version cinématographique tournée en 1930 par Dimitri Gaziadis avec l’aval du compositeur – retrouvée à la Cinémathèque française – les jeunes dans la dèche représentés évoquent La Bohême plus que les proxénètes, voleurs et assassins des fortifications.

Dans l’adaptation présentée – destinée à moderniser le texte comme on a pu le faire pour des opérettes d’Offenbach mais avec une légèreté de touche louable, à en juger par la traduction en français – le premier acte se déroule sur la terrasse d’une auberge des faubourgs d’Athènes que le décor adosse à un rempart, peut-être clin d’œil du décorateur aux « fortifs » parisiennes.  Hommes et femmes chantent à l’unisson les plaisirs de la vie, le beau temps qui revient et la gaieté du vin, mais elles restent vigilantes car la réalité est là : les hommes sont volages. Parlé et chanté s’enchaînent sans hiatus. De ce groupe populaire émergent quatre personnages. Trois hommes, Kostas, Karoubas et Karkaletsos. Tous trois sont inactifs, mais pour le premier ce serait un choix : « le Prince », c’est son surnom, serait le rejeton d’une famille aristocratique, à en croire Karoubas, qui aurait quitté son milieu privilégié pour ne pas être assujetti aux contraintes y inhérentes. De quoi vivent-ils ? Kostas vit avec une fleuriste ; l’entretient-elle ? A aucun moment ce n’est suggéré. Pour les deux autres, on n’en sait rien. Il faut aller au-delà du texte pour voir dans la phrase où Karoubas parle de sa provision de plantes une allusion possible à un commerce de haschich. Le quatrième personnage est la fleuriste, Titika ; elle aime passionnément Kostas au point de vivre avec lui mais elle souhaite qu’il s’engage pour leur mariage.

La foule s’est dispersée et sur la terrasse fait irruption le ploutocrate Paralis, flanqué de sa fille Véra et d’un subalterne appelé Kléon qui s’est amouraché de Véra et se croit payé de retour, attribuant ses rebuffades au « bon ton ». Ils sont venus s’encanailler et éclabousser de leur richesse agressive le reste du monde. Capitalistes sans états d’âme, ils incarnent le cosmopolitisme par les goûts qu’ils proclament – champagne, jazz – révélant ainsi leur indifférence aux productions du pays. (Si l’on se souvient qu’à la date de la création l’unité de la Grèce reste un projet et que la monarchie n’a été confirmée que par le trucage d’un plébiscite on mesure le rapport étroit que cette œuvre apparemment anodine entretient avec la réalité grecque authentique). Paralis, qui s’est enrichi à Londres dans le commerce, est comme Monsieur Jourdain entiché de noblesse. Un aigrefin du nom de Nikos dont on ne sait pourquoi il est en relation tant avec Paralis qu’avec « le Prince » – il affirme que celui-ci vient travailler sur son domaine – va exploiter cette mégalomanie en lui présentant ce dernier comme un grand seigneur ayant cumulé les fonctions prestigieuses lors de la fête donnée le lendemain pour l’anniversaire de Véra.

Au deuxième acte l’action se situe chez Paralis. Karoubas et Karkaletsos ont suivi Kostas jusqu’à la réception. Leur irruption dans la « bonne » société va provoquer le choc des mondes : non seulement ces écornifleurs vont se conduire en gougnafiers scandaleux, mais leur manque de savoir-vivre confirmera que leur chef est un imposteur, pire, « un Apache », comme le révèlera Kléon, exaspéré par la déclaration d’amour de Véra envers Kostas. Hélas le mal est fait : la dégaine virile et l’approche directe des deux K ont tellement émoustillé la sœur de Paralis – une vieille fille frustrée qui s’était d’abord jetée à la tête du « Prince » – qu’après quelques verres et une brève résistance pour la forme elle s’engagera allègrement dans une relation à trois. Quant à la fille de Paralis, elle a reconnu en l’invité le jeune homme dont la musculature puissante l’avait sauvée de son cheval emballé et auquel – ou à laquelle ? – elle n’avait pas cessé de rêver. Et lui aussi a reconnu cette inconnue dont l’image l’obsédait. Ils se le disent, ils se le chantent, ils se le prouvent. Titika, venue livrer des fleurs, ayant appris de Karoubas que « le Prince » était là, insiste pour le voir,  alors celui-là l’enferme dans un placard pour préserver le succès de l’imposture. Elle aura tout le loisir d’assister à la déclaration d’amour de Kostas et à son étreinte avec Véra. Enfin libérée elle ameutera l’assistance, qui se déchaînera haineusement contre les intrus.

Le dernier acte est celui de Titika. Kostas est rentré, mais la mélancolie dure, et la jeune fille n’en peut plus. Il doit lui dire ce qu’il veut. Mais il continue de se dérober. Alors, quand il lance que les pleurs des femmes sonnent faux elle lui répond que c’est l’amour des hommes infidèles qui sonne faux et décide de lui rendre sa bague de fiançailles. Entretemps, à Véra et Arétoussa arrivées dans son fief, elle a dit leur fait de privilégiées prédatrices. Tandis que Karkaletsos va chercher Kostas, Karoubas s’éclipse avec Arétoussa. Kostas revenu, Véra lui dit que sa résolution est prise : il va la suivre et ils vont se marier. Oui, je vous aime, répond Kostas, mais c’est un rêve impossible. La fusion des voix est suivie de cris : persuadé que les Apaches ont enlevé sa fille et sa sœur Paralis arrive avec la police. Elles le détrompent, et Véra répète qu’elle veut épouser Kostas, son sauveur. Mais la fierté de Titika, qui vient de lui rendre sa bague, a tellement touché Kostas qu’il ne se sent pas le droit d’abandonner celle qui l’aime depuis leur enfance – une inadvertance du librettiste, si l’on se souvient que Kostas a été présenté comme venu d’ailleurs ? Vaincue par cette fidélité que l’argent n’a pu acheter Véra bat en retraite, mais elle a un plan de rechange : on lui a proposé de faire un film de son histoire. Ainsi l’adaptation s’achève sur cette mise en abyme : tandis que sur la scène la foule chante et danse autour du couple Kostas-Titika, Véra en haut des remparts, lunettes de soleil et foulard à la Garbo oblige, signe des autographes.

Nous avons passé sous silence le présence d’une invitée ; comme chez Orlofski, comme chez la duchesse de Guermantes, Paralis a engagé une artiste pour offrir un concert à sa fille et à ses invités. Son choix s’est porté, dit-il, sur une jeune artiste du Mélodrame Grec – l’ancêtre de l’Opéra à Athènes. Et l’on voit apparaître au fond à jardin, après l’arrivée d’un piano à queue et l’installation d’un micro à pied à l’avant-scène, accompagnée plus que soutenue, une petite dame à la crinière de jais qui, dans cette robe noire sillonnée de strass, semble une sirène qui marche. C’est Zozo Sapountzaki, une légende du spectacle en Grèce. Actrice – elle tourna à Hollywood – et chanteuse de variétés, dotée d’une plastique à la Raquel Welch, elle eut des soupirants dont la notoriété ajoutait encore à la sienne. Quel âge a-t-elle ? La question pouvait se poser, avant. Car une fois calmé le délire déclenché par son apparition, elle commence à chanter, et cette exhibition qui aurait pu être pathétique, devient merveilleusement réconfortante. Qu’importent les années, on redoutait l’ombre d’une voix, on entend, amplifiée par le micro, une présence vivante, sans aucun vibrato, une justesse rythmique impeccable, et la touche à peine canaille, si légère, qui érotise les textes chantés, dont le swing est accompagné par le corps qui se balance. Trois chansons et puis s’en va, emportant l’amour de ceux qui chantaient avec elle ou battaient des mains sur le rythme. Qui, chez nous, pourrait soulever une telle vague d’adoration ?

© Théâtre Olympia

En l’absence d’une partition considérée comme définitive, la musique exécutée lors de ces représentations constitue une adaptation comme il en existe d’autres, déjà réalisées à Athènes en d’autres circonstances. Outre l’insertion de chansons étrangères à la partition que l’on peut entendre dans la bande son du film de 1930, il s’agit d’une réorchestration pour un orchestre symphonique d’une grosse quarantaine de musiciens. Réalisée par Achilleas Wastor elle atténue la prégnance des accents jazzy – que la présence de musiciens de jazz dans le film explicite – au profit des fondamentaux des danses sud-américaines, tango, pasodoble, rumba, et de mélodies d’inspiration viennoises, au point que certains finals pourraient être signés Lehár. Elle fourmille, pour autant qu’on ait pu les appréhender, de finesses comme les quelques mesures de la brève ouverture, qu’on réentendra à la fin de l’acte II et qui évoquent pour nous la fanfare qui servait de générique à une firme cinématographique hollywoodienne, suggérant l’intention de semer des indices comme autant de repères structurels et narratifs. L’exécution qu’en donnent les musiciens de l’ Orchestre symphonique d’Athènes est un régal gourmand car la direction méticuleuse de Kornilion Michailidis dose exactement le volume sonore pour que l’auditeur puisse jouir du raffinement dans l’utilisation des timbres, qui sont utilisés et  joués avec une subtilité digne d’une musique de chambre.

Il – l’auditeur – peut ainsi jouir à loisir des voix des interprètes et d’un jour à l’autre le niveau se maintient. Le chœur est, le 15, plus à l’aise scéniquement aux premiers et troisième actes qui le sollicitent particulièrement, avec les chansons du Mai et du Vin, accompagnées de mouvements de danse, mais au rendu vocal déjà impeccable le 14, et encore plus réussi dans les vociférations de l’acte II. Dans le rôle parlé de l’aubergiste Grigoris Poimenedis est plus assuré le 15 ; il pourrait lui donner plus de relief en exploitant davantage les occurrences fournies par les situations, une nonchalance supplémentaire dans la scène avec Paralis augmenterait le potentiel comique, mais peut-être se conforme-t-il strictement aux indications de mise en scène. En revanche Yannis Tsoumarakis, déjà bien connu en Grèce malgré sa jeunesse, semble déjà bien armé pour une brillante carrière de comédien, entre l’extrême mobilité de son visage et une souplesse corporelle remarquable ; il est collant à souhait dans son rôle d’amoureux transi qui perd la tête. Sauf erreur Aris Laskos ne chante pas, son personnage serait plutôt du genre à faire chanter autrui. Il le soutient avec la verve et la détermination dont un vendeur de boniments averti doit faire preuve dans l’adversité, dût-il renchérir dans l’absurde ( pour excuser la conduite choquante de Karoubas et de Karkaletsos, qui se goinfrent et boivent à la bouteille, Nikos explique qu’ils ont vécu au Congo…autre indice intéressant sur les arrière-pensées du librettiste de cette œuvre ambiguë, décidément conservatrice).

Tous les autres rôles, même s’ils mêlent parlé et chanté, sont confiés à des interprètes formés dans de prestigieuses institutions lyriques européennes, avec un parcours plus ou moins conséquent mais pour beaucoup rompus au répertoire baroque. Sans doute cette opérette ne sollicite-t-elle pas leur voix comme les rôles classiques, mais ils n’en ont que plus de facilité et l’auditeur plus de plaisir, même si les rôles de Véra, de Titika et du Prince sont faussement simples. Dans le rôle d’Arétoussa Paralis, la vieille fille qui trouve sa voie dans le triolisme avec ceux que la distribution définit comme des jeunes voyous, Marita Paparitzou et Margarita Syngeniotou semblent prendre l’une et l’autre autant de plaisir à composer ce personnage excessif sans céder ni l’une ni l’autre aux débordements vocaux tentants. Leur interprétation est comique mais reste très musicale, la première s’autorisant une brève citation de Carmen qui fait partie de son répertoire.  Son frère Xénophon n’a qu’un air soliste, le reste du temps il chante avec des partenaires, comme dans le trio de son entrée. Les deux interprètes, Angelos Papadimitriou le 14 et Christos Stergioglou le 15 sont très drôles l’un et l’autre, le deuxième excellent diseur mais le premier avec une fantaisie qui nous a séduit. L’un et l’autre restent en deçà des limites comiques du rôle, qu’on pourrait pousser davantage, car il pourrait être le pendant masculin de sa ridicule sœur, ce qui ne le rendrait pas moins odieux.

Karkaletsos est dévolu le 14 à Marinos Tartanas et le 15 à Nikos Ziaziaris. Tous deux ont la désinvolture scénique et l’aplomb vocal nécessaire mais nous avons préféré le timbre du second. L’entreprenant Karoubas  trouve en Yiorgo Ioannou et Georgios Iatrou des acteurs à même de rouler des mécaniques comme leur personnage, même s’ils en font plutôt moins que le texte ne le suggère, ce qui appauvrit un peu les aspects comiques de la fatuité qui lui vaut des quolibets, et des chanteurs chevronnés qui font un sort à leurs couplets. Vera Paralis, la petite fille gâtée habituée à voir ses désirs comblés, échoit le 14 à Myrsini Margariti et le 15 à Annie Fassea. L’une et l’autre ont le bagage technique nécessaire pour donner grand air à leurs airs sans jamais devenir grandiloquentes, la première usant de messe di voce, la seconde jouant d’un physique de Tanagra avec un suraigu apparemment plus facile, récompensée du prix Hans Gabor au Concours du belvédère 2023. La volontaire Titika, l’amoureuse qui a bravé les risques inhérents au concubinage, quand les hommes sont si volages, qui conçoit la relation amoureuse comme un partenariat où l’on s’engage si l’on est sincère, et qui préfère la rupture à une relation qui ne la respecte pas, est incarnée le 14 par Diamanti Kritsotakis et le 15  par Martha Sotiriou. La seconde est plus vif argent, mais chacune se jette dans le rôle avec la conviction requise et campe un beau portrait de femme déterminée, sensible et émouvant.

Le prince des Apaches est défini lui aussi comme un jeune voyou. Physiquement c’est l’interprète du 15, Yannis Filias, qui en est le plus proche. Sa minceur lui donne la prestance qui fait un peu défaut à Christos Kechris, le Kostas du 14. Si la voix du premier semble monter plus aisément, l’un et l’autre savent communiquer l’émotion dans les chansons qui véhiculent les effusions, mais comme tous les interprètes de cette production, en s’abstenant rigoureusement de tout effet facile, coup de glotte ou sanglot. Cette rigueur générale participe évidemment de l’élégance musicale de cette production.

Un mot encore pour les décors minimalistes mais fonctionnels de Giorgos Gavalas et les éclairages très soignés de Stella Kaltsou, en particulier pour le récit de Kostas où apparaît sur scène la jeune fille qu’il évoque. Les costumes de Alexia Theodoraki ne nous ont que partiellement convaincu, à moins que le conformisme des vêtements du peuple, avec les hommes en complet veston, n’ait eu pour but de montrer l’inanité de l’épouvante des riches que le seul mot d’Apache fera entrer en transe. Bravo en revanche à la chorégraphie de Paris Mantopoulos avec les épisodes populaires et celui des danses de salon. La mise en scène est efficace mais la direction d’acteurs nous a semblé par instants insuffisamment exploiter les ressources latentes de comique. Peut-être était-ce le choix de la dramaturgie ? En tout cas le succès est au rendez-vous et des représentations supplémentaires sont annoncées. La traduction du livret est prête : une maison française se laissera-t-elle tenter ? Et le charme local résistera-t-il à un transfert ?

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Opérette en trois actes (août 1921)

Musique de Nikos Hadjiapostolou

Livret de Yannis Prineas

Adaptation de Vassilis Mavrogeorgiou et Julia Diamantopoulos

Nouvelle orchestration de Achilleas Wastor

Détails

Mise en scène
Vassilis Mavrogeorgiou

Décors
Giorgos Gavalas

Costumes
Alexia Theodoraki

Lumières
Stella Kaltsou

Chorégraphie
Paris Mantopoulos

Dramaturgie
Julia Diamantopoulou

 

Kostas / Le prince
Christos Kechris (14,16,20,22)
Yannis Filias (15,17,21,23)

Karoubas
Yiorgo Ioannou (14,16,20,22)
Georgos Iatrou (15,17, 21,23)

Karkaletsos
Marinos Tarnanas (14,16,20,22)
Nikos Ziaziaris (15,17,21,23)

Xenophon Paralis
Angelos Papadimitriou (14,16,20,22)
Christos Stergioglou (15,17,21,23)

Vera Parali
Myrsini Margariti (14,16,20,22)
Annie Fassea (15,17,21,23)

Titika
Diamanti Kritsotaki (14,16,20,22)
Martha Sotiriou (15,17,21,23)

Aretousa Paralis
Marita Paparizou (14,16,20,22)
Margarita Syngeniotou (15,17,21,23)

Kyr Andreas
Grigoris Poimenedis

Nikos
Aris Laskos

Kleon
Yannis Tsoumarakis

Apaches, serveurs, policier
Dimitri Galanakis
Statis Georgantzis
Michalis Koutskoudis
Yannis Oikonomou

Jeune fille, serveuse
Foteini Karakosta
Angeliki Nikolaidou

Pianiste en scène
Spyros Souladakis

Invitée spéciale
Zozo Sapountzaki

 

Chœur de la Ville d’Athènes

Chef de chœur
Stavros Beris

Orchestre symphonique de la Ville d’Athènes

Direction Musicale
Kornilos Michailidis

Athènes, Théâtre Olympia Maria Callas, jeudi 14 et vendredi 15 décembre à 20heures

 

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