Forum Opéra

Heidelberger Frühling Liedfestival – Heidelberg

arrow_back_iosarrow_forward_ios
Partager sur :
Partager sur facebook
Partager sur twitter
Partager sur linkedin
Partager sur pinterest
Partager sur whatsapp
Partager sur email
Partager sur print
Spectacle
27 juin 2024
Le Lied de demain

Note ForumOpera.com

4

Infos sur l’œuvre

Détails

Programme du Lied.LAB

Samuel Barber
The Monk and his Cat

Vernon Duke
The Kitten

Claude Debussy
La Flûte de pan

Rum. Volksweise
Doina

Nico Gutu
AquAria

Franz Schubert
Liebhaber in allen Gestalten

Maurice Ravel
Le Cygne

Vernon Duke
The Jelly Fish

Franz Schubert
Auf dem See

Robert Schumann
Vogels als Prophet

Hugo Wolf
Das Vöglein

Paul Dessau
Der Rabe

Jacques Offenbach
Le Corbeau et le Renard

Maurice Ravel
Le Paon
Le Martin-pêcheur
La Pintade

Gustav Mahler
Ablösung im Sommer

Franz Schubert
Die Vögel

Felix Mendelssohn
Abendschiedslied der Zugvögel

Robert Schumann
Die Schwalben

Teodora Oprișor, piano et conception (alumnus de la Liedakademi)

Katja Maderer, soprano

Giacomo Schmidt, baryton

Amalia Nicolau, flûte de pan

Nico Gutu, accordéon

Jong Sun Woo, piano

Dr. Alban von Stockhausen, directeur du Völkerkundesmuseum

Heidelberg, Völkerkundesmuseum, 15 juin 2024, 15h.

Programme du concert de clôture de l’Académie

Joaquín Rodrigo
De dónde venís, amore?

Robert Schumann
Widmung

Johannes Brahms
Unbewegte laue Luft

Richard Strauss
An die Nacht

Johannes Brahms
So wünsch ich ihr eine gute Nacht

Pauline Viardot
Der Gärtner

Francis Poulenc
Violon

Viktor Ullmann
Clere Vénus

Johannes Brahms
Nicht mehr zu dir zu gehen
Der Überläufer

Robert Schumann
Der Spielmann

Richard Strauss
Geduld

Johannes Brahms
In stiller Nacht

Sergei Rachmaninov
Frühlingsfluten
Entracte

Johannes Brahms
Hüt du dich

Lili Boulanger
Elle était descendue au bas de la prairie

Rebecca Clarke
The seal man

Pauline Viardot
Nixe Binsefuß

Johannes Brahms
Liebesklangen des Mädchens
Immer leiser wird mein Schlummer

Franz Schubert
Auf dem Flusse

Isabel Mundry
Lied

Peter Cornelius
Frühling im Sommer

Samuel Barber
The Desire for Hermitage

Alberto Ginastera
Arrorró

Manuel de Falla
El paño moruno

Charles V. Stanford
The Cow and the Coward

Johannes Brahms
Marienwürmchen
Wiegenlied

Felix Mendelssohn Barthodly
Suleika

Johanes Brahms/Pauline Viardot
Les Bohémiennes

Bis

Johannes Brahms
Da unten im Tale

Fred Raymond
Ich hab’ mein Herz in Heidelberg verloren

Heidelberg, salle de l’ancienne université, 16 juin 2024, 11h.

Centre d’excellence consacré au Lied, le Heidelberger Frühling Liedzentrum a pour ambition de promouvoir le genre par l’organisation de concerts, mais aussi par la formation des jeunes chanteurs, que ce soit via le Concours « Das Lied » ou la Liedakademie dirigée par Thomas Hampson. Autre émanation du Liedzentrum, le Heidelberger Frühling Liedfestival offrait une programmation où chanteurs confirmés et étudiants se retrouvaient pour interpréter, questionner, réinventer le Lied. Ainsi, à côté de plusieurs masterclass publiques dispensées par Thomas Hampson, le Lied.LAB – forme de performance-promenade-concert conçue par Teodora Oprișor (alumnus de la Liedakademie) – répondait à une dynamique expérimentale, tandis que le concert de clôture du festival clôturait comme en apothéose cette grande fête du Lied.

Dans le cadre singulier du Völkerkundemuseum, charmant îlot niché entre la vieille ville et le Neckar, le Lied.LAB consistait en une déambulation musicale dans un musée où les animaux fantastiques évoqués au répertoire dialoguaient tantôt avec les animaux singuliers – inventés, transformés – peuplant le bâtiment, tantôt avec de vrais oiseaux qui, dans le jardin, apportaient un contrechant harmonieux. Heureux hasard. Guidé dans le musée au son étonnant de la flûte de pan (Amalia Nicolau), le public rencontrait un vaste bestiaire où se côtoyaient Ravel, Barber, Debussy, Schubert, Schumann, Wolf, Offenbach, Mahler, Mendelssohn…. Accompagnés tantôt au piano (Jong Sun Woo et Teodora Oprișor), tantôt à l’accordéon (Nico Gutu), Katja Maderer (soprano) et Giacomo Schmidt (baryton, alumnus de l’Académie) formaient des guides et des musiciens convaincants, tant sur le plan vocal que sur le plan expressif. Le baryton en particulier, outre un timbre texturé et prometteur, se distinguait par une approche narrative particulièrement aboutie et une prononciation du français irréprochable (ce n’est pas sa langue maternelle).

Le concert de clôture de la Liedakademie marquait en même temps la fin du Liedfestival, signe de la place centrale que ce dernier accorde à la formation des jeunes chanteurs et chanteuses. Du reste, si des masterclass étaient dispensées au cours du festival, le travail de la Liedakademie n’est pas restreint à la durée du festival mais occupe les étudiants une année entière. Aussi, ils ont l’occasion d’aborder le Lied dans une complexité qui inclut les aspects musicaux et des aspects historiques ou littéraires, permettant ainsi une interprétation au sens le plus complet du terme.

Lors de ce concert, intitulé « Heidelberger Wunderhorn », trois sopranos (Aiko Bormann, Michèle Bréant et Leonie Paulus), quatre mezzosopranos (Luzia Ernst, Catalina Geyer, Sina Günther et Maria Tilibtsev), un baryton (David Kennedy) et trois pianistes (Anna Gebhardt, Lucas Huber Sierra et Wan-Yen Li) ont gratifié le public d’un programme principalement allemand – Lied oblige –, avec quelques incursions en France, aux Etats-Unis, ou encore en Russie. Globalement, la soirée est d’excellente tenue. Quelques saillances sont à signaler : le « Widmung » de Sina Günther révèle une belle maîtrise du texte et du placement de celui-ci au service d’un son homogène et rond ; le « Unbewegete laue Luft » de Luzia Ernst est très intériorisé mais s’anime subtilement, notamment grâce à l’excellent accompagnement d’Anna Gebhardt ; dans « An die Nacht », Leonie Paulus révèle des aigus colorés, riches, voire chatoyants et une maîtrise parfaite de sauts d’intervalles périlleux ; le « Violon » de Catalina Geyer surprend par une interprétation qui glisse comme l’archet sur les cordes ; le « Frühlingsfluten » de Maria Tilibtsev est somptueux, le timbre se révèle ici riche en harmoniques, comme un feu d’artifice néanmoins raffiné et maîtrisé ; en plus d’un timbre clair et d’une projection sûre, David Kennedy se révèle facétieux dans un « The Compleat Virtuoso » dont la réussite tient d’abord aux qualités narratives qui y sont déployées… 

La soirée se clôt par un second bis collectif, « Ich hab’ mein Herz in Heidelberg verloren ». C’est dire l’attachement des jeunes chanteuses et chanteur pour une ville qui, désormais, symbolise peut-être davantage l’avenir du Lied que son histoire.

Commentaires

VOUS AIMEZ NOUS LIRE… SOUTENEZ-NOUS

Vous pouvez nous aider à garder un contenu de qualité et à nous développer. Partagez notre site et n’hésitez pas à faire un don.
Quel que soit le montant que vous donnez, nous vous remercions énormément et nous considérons cela comme un réel encouragement à poursuivre notre démarche.
>

Note ForumOpera.com

4

❤️❤️❤️❤️❤️ : Exceptionnel
❤️❤️❤️❤️🤍 : Supérieur aux attentes
❤️❤️❤️🤍🤍 : Conforme aux attentes
❤️❤️🤍🤍🤍 : Inférieur aux attentes
❤️🤍🤍🤍🤍 : À oublier

Note des lecteurs

()

Votre note

/5 ( avis)

Aucun vote actuellement

Infos sur l’œuvre

Détails

Programme du Lied.LAB

Samuel Barber
The Monk and his Cat

Vernon Duke
The Kitten

Claude Debussy
La Flûte de pan

Rum. Volksweise
Doina

Nico Gutu
AquAria

Franz Schubert
Liebhaber in allen Gestalten

Maurice Ravel
Le Cygne

Vernon Duke
The Jelly Fish

Franz Schubert
Auf dem See

Robert Schumann
Vogels als Prophet

Hugo Wolf
Das Vöglein

Paul Dessau
Der Rabe

Jacques Offenbach
Le Corbeau et le Renard

Maurice Ravel
Le Paon
Le Martin-pêcheur
La Pintade

Gustav Mahler
Ablösung im Sommer

Franz Schubert
Die Vögel

Felix Mendelssohn
Abendschiedslied der Zugvögel

Robert Schumann
Die Schwalben

Teodora Oprișor, piano et conception (alumnus de la Liedakademi)

Katja Maderer, soprano

Giacomo Schmidt, baryton

Amalia Nicolau, flûte de pan

Nico Gutu, accordéon

Jong Sun Woo, piano

Dr. Alban von Stockhausen, directeur du Völkerkundesmuseum

Heidelberg, Völkerkundesmuseum, 15 juin 2024, 15h.

Programme du concert de clôture de l’Académie

Joaquín Rodrigo
De dónde venís, amore?

Robert Schumann
Widmung

Johannes Brahms
Unbewegte laue Luft

Richard Strauss
An die Nacht

Johannes Brahms
So wünsch ich ihr eine gute Nacht

Pauline Viardot
Der Gärtner

Francis Poulenc
Violon

Viktor Ullmann
Clere Vénus

Johannes Brahms
Nicht mehr zu dir zu gehen
Der Überläufer

Robert Schumann
Der Spielmann

Richard Strauss
Geduld

Johannes Brahms
In stiller Nacht

Sergei Rachmaninov
Frühlingsfluten
Entracte

Johannes Brahms
Hüt du dich

Lili Boulanger
Elle était descendue au bas de la prairie

Rebecca Clarke
The seal man

Pauline Viardot
Nixe Binsefuß

Johannes Brahms
Liebesklangen des Mädchens
Immer leiser wird mein Schlummer

Franz Schubert
Auf dem Flusse

Isabel Mundry
Lied

Peter Cornelius
Frühling im Sommer

Samuel Barber
The Desire for Hermitage

Alberto Ginastera
Arrorró

Manuel de Falla
El paño moruno

Charles V. Stanford
The Cow and the Coward

Johannes Brahms
Marienwürmchen
Wiegenlied

Felix Mendelssohn Barthodly
Suleika

Johanes Brahms/Pauline Viardot
Les Bohémiennes

Bis

Johannes Brahms
Da unten im Tale

Fred Raymond
Ich hab’ mein Herz in Heidelberg verloren

Heidelberg, salle de l’ancienne université, 16 juin 2024, 11h.

>

Nos derniers podcasts

Nos derniers swags

Le grand architecte
CDSWAG

Les dernières interviews

Les derniers dossiers

Dossier

Zapping

Vous pourriez être intéressé par :

Un moment de fraternité dans ce monde de brutes
Giuseppe GRAZIOLI, Marion GRANGE, Julien HENRIC
Spectacle