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WAGNER, Parsifal – Bayreuth

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Spectacle
1 août 2024
Tout augmente, même la réalité !

Note ForumOpera.com

4

Infos sur l’œuvre

Parsifal, festival scénique sacré en trois actes

Musique de Richard Wagner

Livret du compositeur

Création au Festspielhaus de Bayreuth le 26 juillet 1882

Détails

Mise en scène
Jay Scheib

Décors
Mimi Lien

Costumes
Meentje Nielsen

Eclairages
Rainer Casper

Vidéos
Joshua Higgason

Dramaturgie
Marlene Schleicher

 

Parsifal
Andreas Schager

Kundry
Ekaterina Gubanova

Gurnemanz
Georg Zeppenfeld

Amfortas
Derek Welton

Titurel
Tobias Kehrer

Klingsor
Jordan Shanahan

Premier chevalier du Graal
Siyabonga Maqungo

Second chevalier du Graal
Jens Erik Aasbo

Écuyers du Graal
Betsy Horne
Margaret Plummer
Jorge Rodríguez-Norton
Matthew Newlin

Filles-fleurs
Evelin Novak
Catalina Bertucci
Margaret Plummer
Flurina Stucki
Betsy Horne
Marie Henriette Einhlod (et alto solo)

 

 

Chœur et orchestre du Festival de Bayreuth

Direction musicale
Pablo Heras-Casado

 

Bayreuth, Festspielhaus, 12 août 2023, 16h

© Jay Scheib

Pour mieux rendre compte de cette production si particulière de Parsifal, il nous faudra préalablement parler « cuisine ».

Une partie des spectateurs, dont nous-mêmes, dispose de la possibilité de l’apprécier dans une version en « réalité augmentée » au travers de lunettes adaptées. Il s’agit d’une technique consistant à mixer la réalité et une représentation numérique. Au travers des lunettes, le spectateur voit simultanément la scène (car les lentilles sont transparentes) et des images en trois dimensions complémentaires générées individuellement (car les lentilles sont aussi des écrans vidéos). Ce système n’a donc rien à voir avec le cinéma en trois dimensions : le spectateur sans lunettes (ou qui les enlève) voit une mise en scène classique, sans aucun parasite visuel (quand on enlève ses lunettes dans une projection de film 3D, on distingue des images plus ou moins floues). D’un autre côté, la perception des images additionnelles tridimensionnelles s’adaptent en permanence à la position de la tête du spectateur (pour un film 3D, chacun voit la même chose). Beaucoup d’ailleurs ne se rendent pas compte immédiatement qu’en tournant la tête, en regardant vers le plafond ou vers le sol, on peut voir de nouveaux éléments dans le champ visuel, voire des images qui s’animent au rythme des mouvements de la tête. Le plateau, visible en totalité pour les spectateurs sans lunettes, peut être partiellement ou totalement occulté pour ceux qui en ont. La salle et les spectateurs disparaissent même totalement, remplacés par un décor virtuel. Dans la pratique, Jay Scheib a donc dû concevoir deux mises en scène : l’une classique et l’autre en réalité augmentée, qui diffèrent, même au niveau des éclairages : les lunettes-écrans absorbant une grande partie de la lumière, il est en effet nécessaire de surexposer le plateau pour y voir quelque chose. Le spectateur sans lunettes voit donc une scène extrêmement éclairée, celui qui en dispose la distingue plutôt dans une légère pénombre. Il est à noter que seuls les 4 derniers rangs de parterre et le premier rang des loges, balcon et galerie offrent l’accès à la réalité augmentée, soit un peu plus de 300 places sur les quelques 1900 disponibles. Les spectateurs utilisant habituellement de verres correcteurs se voient de plus fournir des lunettes adaptées par l’adjonction de verres de la même correction (on imagine le coût et l’organisation logistique, d’ailleurs parfaite : recensement des besoins de correction, préparation des lunettes, essais préalables, distribution des lunettes à la place…). Comme on peut le comprendre, il n’y a pas que la réalité qui est augmentée, il y a aussi les tarifs.

Parsifal acte I © Enrico Nawrath

Alors qu’est-ce qu’on voit ? Au début, pas grand chose, surtout si l’on n’a pas compris qu’on pouvait bouger la tête : des points lumineux flottent dans les airs, des oiseaux volent… En tournant la tête, on voit un paysage désolé, avec des arbres sans feuilles, des rochers d’aspects lunaires, possible référence aux mises en scène de Wieland Wagner. Rien de bien passionnant initialement mais les images deviennent progressivement de plus en plus prégnantes. Gurnemanz batifole avec une jeune femme puis semble le regretter. Il ne s’agit pas de Kundry car elle sera à ses côtés au moment de son baptême final. Kundry apporte un morceau de minerai pour soigner Amfortas, d’autres flottent dans les airs quand Gurnemanz évoque la construction de Montsalvat. D’immenses cygnes volent dans les airs percés d’une flèche (pour les voir en totalité, il faut lever la tête). L’un d’eux finit par tomber au sol (on ne le voit gisant que si l’on se penche un peu). Un morceau de cobalt apparait quand Gurnemanz évoque pour Parsifal la cérémonie à venir. La pseudo eucharistie se fait alors que des flots de sang (stylisés) tombent en tout sens : c’est d’ailleurs Amfortas qui se vide de son propre sang dans le Graal (bleu cobalt) pour procéder au sacrement. Après avoir bu à la coupe, le vieillard Titurel se transforme en jeune homme : sur le moment, le contre-sens est flagrant puisque le sang du Christ est supposée apporter la vie éternelle dans l’au-delà et non sur Terre, mais le propos s’éclairera au final. Bizarrement, on voit un lapin gigantesque : on connait le Lapin de Pâques (une légende d’origine allemande), toutefois, l’acte I ne se passe pas à un date liturgique précise, contrairement à l’acte III qui se situe pendant le Vendredi Saint.

Parsifal acte II © Enrico Nawrath

Les effets s’accentuent à l’acte II. Alors que le spectateur sans lunettes peut voir un plateau multicolore avec à gauche Kundry prostrée sur le sol, et à droite Klingsor (avec un casque à cornes), en réalité augmentée on voit bien le magicien, mais une paroi grisâtre occulte la partie gauche. Des fleurs psychédéliques volent dans les airs (on se croirait dans des tableaux surréalistes). Devant la scène, on voit un parterre de fleurs : quand on bouge la tête, les tiges s’écartent comme si quelqu’un d’invisible vous suivait avec un léger retard en marchant au milieu d’elles. On se prend à bouger la tête dans tous les sens à toute vitesse pour voir si ça marche mais on n’est pas là que pour s’amuser. A certains moments, la scène disparait totalement : Klingsor n’est plus qu’une tête de squelette (rose) presque aussi haute que la salle, Kundry une tête verte, et les deux carcasses se répondent l’une à l’autre, le mouvement des mâchoires étant à peu près synchrones avec les paroles prononcées par les chanteurs quant à eux invisibles. Après avoir été déshabillé par les filles-fleurs, Parsifal est en short et T-shirt (avec l’inscription « Remember me » sur le dos). Il tient une lance coudée. Des boules de feu traversent l’espace lors de son combat. À la fin de l’acte, la réalité augmentée nous montre une représentation 3D de la salle (qui se superposerait exactement avec la vraie si celle-ci était éclairée) qui s’effondre sur elle-même comme le château de Klingsor et laisse place à un désert aride. Klingsor git sur la scène, son double semble tomber vers les Enfers.

Parsifal acte III © Enrico Nawrath

Le dernier acte est un peu plus calme : tandis que Kundry lave les pieds de Parsifal, de l’eau jaillit de rochers suspendus dans les airs. A nos pieds, un renard attend tranquillement dans les neiges. Nous sommes dans une mine de lithium ou de cobalt : sur scène, une excavatrice à godets et, flottant dans les airs, sa réplique gigantesque. Quelques sacs plastiques volent dans tous les sens (c’est un peu énervant). Le sol est jonché de vieilles bouteilles plastiques. La mare d’eau pure du premier acte est totalement polluée. Durant l’Enchantement du Vendredi Saint, des fleurs mais aussi des piles usées et des Kalachnikov flottent dans les airs (1).

Le message de la production devient plus clair. Ceux qui aiment se creuser la tête en cherchant des pistes d’interprétation à des messages abscons sont déçus. Jay Scheib veut mettre en avant des préoccupations environnementalistes : les dégâts engendrés par les technologies supposées combattre le réchauffement climatique, la pollution due à la surconsommation, les nouvelles guerres suscitées par la volonté de maîtriser les ressources minières. On se rappellera alors les morceaux de minerais de Kundry à l’acte I, les paroles de Gurnemanz, le Graal en cobalt : les métaux rares sont le nouveau Graal de l’époque moderne, les éléments qui permettent au monde ancien de continuer à vivre selon ses modes de vie passés (Titurel qui retrouve sa jeunesse), mais au prix d’une nouvelle destruction environnementale (toutefois, cet aspect écologiste ne nous a pas semblé présent à l’acte II). Bien entendu, Kundry ne meurt pas après son baptême (une conversion à l’écologie décroissante ?) et Parsifal brise le Graal sur le sol. Si le message de dénonciation des politiques actuelles est clair, on ne peut pas dire que Scheib soit prolixe quant aux solutions alternatives, si ce n’est que Parsifal et Kundry vivront désormais d’amour et d’eau fraîche, ce qui, après tout, est une façon comme une autre de se réchauffer sans pollution excessive.

Wagner a conçu Parsifal (et auparavant Tristan und Isolde) sous l’influence relative de la pensée de Schopenhauer. On retrouve ici la plupart de ses grands principes : la volonté comme essence de la réalité (de fait, Parsifal plie le monde des Chevaliers du Graal à sa propre volonté en détruisant le calice), le monde comme représentation (quoi de plus évident avec le recours à la réalité augmentée ?), la compassion (jusque dans la non-mort de Kundry), le rejet du monde matériel (hérité du bouddhisme), le pessimisme (l’absence de solution après la destruction du Graal)… Malgré sa conclusion qui diverge totalement de celle du livret original, cette production reste néanmoins cohérente avec les préoccupations wagnériennes.

© Bayreuther Festspiele

Sur le plan technique, le procédé n’est pas tout à fait abouti : les lunettes-écrans sont trop petites pour que le spectateur soit totalement pris dans l’environnement virtuel (comme nous l’avons écrit plus haut, il faut bouger la tête). Il faudrait un casque enveloppant, ce qui serait de toute façon incompatible avec l’ajout de verres correcteurs. La vue doit être totalement dégagée : le bout de crâne du spectateur devant soit est, à travers les lunettes, décalé vers le haut ce qui peut faire qu’un œil voit le plateau, tandis que l’autre ne voit que la réalité augmentée. Les chanteurs sont un peu flous en bord de lentille. Les objets virtuels sont d’un graphisme encore rudimentaire avec peu de réalisme : les objets s’enfoncent ou sortent de la neige sans laisser de traces sur celle-ci, un tronc d’arbre passe tranquillement au milieu d’une bouteille plastique qui n’est ni déplacée ni déformée… : on se croirait dans les premiers jeux vidéos des années 2000. Sur le plan visuel, on est assailli en permanence : aucun moment de repos pour le spectateur, bombardé d’objets parfois pertinents (la lance), parfois superfétatoires (des ancres bleues, des balances ailées, des figures géométriques, des serpents, des insectes dont une grosse mouche qui vient se coller au bord des lunettes, des oreilles percées (à droite sur le triptyque de Jérôme Bosch, Le Jardin des délices), des humanoïdes translucides, des ronces ou couronnes d’épines, des morceaux de bras très bien découpés, sanguinolents ou pas, des fruits…). Ça ne s’arrête jamais : on a l’impression que le concepteur vidéo, Joshua Higgason, a tenu à nous faire voir tous les objets qu’il avait conçus, un peu comme un gamin qui viendrait apporter tous ses gribouillis à sa mère pour recueillir son approbation. Impossible (sauf pour des surhommes nietzschéens) de comprendre sur le coup toutes les symboliques associées (déjà qu’il y a débat pour la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques la veille…). Cette surdensité visuelle rend difficile la concentration sur la mise en scène elle-même (quand l’oeil est irrésistiblement attiré vers un objet humain on perd de vue ce qui se passe sur scène) et encore plus sur les prestations musicales : le cerveau reptilien (qui, selon certaines théories, régule les sensations primaires comme la peur ou le plaisir) l’emporte systématiquement, en termes de mobilisation de l’attention, sur le cerveau limbique (siège de l’émotion), et encore plus sur le neocortex (siège de la rationalité). J’en ai eu la preuve avec ma voisine, charmante dame assez âgée, qui n’avait probablement jamais vu un film en 3D de sa vie, et qui (entre deux séances d’endormissement) poussait des petits cris, voire lançait quelques mots, à chaque fois qu’un objet pointait virtuellement vers son visage, oubliant qu’elle n’était pas seule dans son salon.

Parsifal acte I © Enrico Nawrath

Musicalement, la réalisation est de haute volée. Dans un rôle beaucoup moins exposé que celui de Tristan, rôle qu’il chantait l’avant-veille, Andreas Schager est un Parsifal plein de fougue et de jeunesse, totalement naturel, avec un deuxième acte particulièrement électrisant. Il ne campe pas pour autant un personnage monolithique, et sait faire preuve de nuances bien venues, toujours sans affectation, par exemple dans l’évocation de sa mère. Ses interventions à l’acte II sont particulièrement électrisantes. Ekaterina Gubanova est une belle Kundry au timbre chaud. Elle gère bien les difficiles aigus que lui a réservés les compositeur, mais on y sent ses limites. Elle est dramatiquement impliquée, mais sans être non plus la bête de scène que l’on aimerait voir dans ce rôle. Jordan Shanahan est un Klingsor étonnamment bien chantant dans ce rôle où beaucoup de chanteurs priorisent l’expressivité sur la musicalité. Il en deviendrait presque sympathique. Le Gurnemanz de Georg Zeppenfeld est impeccable de musicalité mais un peu sous dimensionné en termes de projection. On pourra aussi préférer des timbres plus graves et plus chauds à cette voix un peu impersonnelle et qui manque de contraste avec celle de Schager. Derek Welton est un Amfortas dramatiquement un peu fade (il faut dire que depuis Thomas Hampson, la plupart des Amfortas paraissent fades…). La voix nous a semblé un peu fatiguée, avec des aigus rauques (à vue de nez, car nous n’avons pas l’oreille absolue ni la partition sur les genoux : un fa dièse et même un ré vociférés à l’acte I ; mi, fa, fa dièse, sol (on ne sait plus trop) difficiles à l’acte III). Espérons que ce ne soit qu’un mauvais jour. Le Titurel de Tobias Kehrer est remarquable de noirceur de timbre, de puissance, de musicalité et d’expressivité et cette voix de bronze connaitra un beau succès à l’applaudimètre. Chevaliers, écuyers et Filles-fleurs sont impeccables. Peu impressionnants, les chœurs nous ont semblé insuffisamment sonores. Pablo Heras-Casado offre une direction d’une belle transparence. Le tempo un peu lent au démarrage revient vite dans la moyenne. La représentation dure en effet environ 3h53 : c’est davantage que Boulez et moins que Levine (lequel flirtait avec les 4 heures et plus sans jamais paraitre poussif). Sur la durée, la direction reste toutefois un peu extérieure : techniquement impeccable et respectueuse du plateau, musicale et élégante, évitant le pathos et, conséquemment, manquant de tension, de ferveur, de contrastes. L’orchestre donne un peu l’impression d’un immense monument devant lequel se produisent les chanteurs. Aux entractes, le nom de Pablo Heras-Casado sortait régulièrement comme le probable prochain directeur musical de l’Opéra de Paris.

En dépit de ses limites, cette expérience de réalité augmentée reste proprement stupéfiante. Certains ont été rebutés par cette technologie mais la plupart des spectateurs semblaient enchantés et nous n’avons pas regretté notre choix de porter les lunettes jusqu’au terme du spectacle. De toute façon, tous les choix sont respectables : ma grand-mère paternelle est restée toute sa vie fidèle aux casseroles en cuivre, alors que ma mère ne jurait que par les casseroles en alu (mais il y avait peut-être aussi un contentieux familial là dessous). Le principal problème à notre sens reste la difficulté à se concentrer sur la musique face à tel un déferlement d’images. Peut-être le spectacle aurait-il pu être plus sobre de ce point de vue. Peut-être d’autres ouvrages seraient-ils mieux adaptés : Der Fliegende Holländer, le Ring, pour rester chez Wagner. Peut-être la réalité augmentée pourrait-elle être utilisée ponctuellement (le troisième acte de Robert-le-Diable pourrait être terrifiant). Peut-être se développera-t-elle pour des superstars de la pop, voire pour de tout nouveaux types de spectacles que nous n’imaginons pas aujourd’hui : après tout, selon la légende, le téléphone aurait été inventé pour entendre des représentations d’opéra à distance (de nos jours, ce sont plutôt les téléphones qu’on entend à l’opéra et pas l’inverse). On se souviendra alors que le Festival de Bayreuth aura été le premier à défricher les possibilités de cette nouvelle technologie : en cela, il aura été totalement fidèle à sa vocation d’explorateur.

    1. On voudra bien nous excuser si certaines de nos descriptions ne correspondent pas exactement au déroulé chronologique de la production. A moins d'être hypermnésique, il est impossible de se rappeler d'une telle richesse visuelle déployée tout au long de ces 4 heures, d'autant qu'il faut aussi se concentrer sur la musique. Il est dommage que le Blu Ray sorti récemment (filmé en 2023) ne propose pas une adaptation 3D. Quant à ceux pour qui la musique prime et qui n'ont que faire des mises en scène, nous leur conseillons le CD de ces mêmes soirées, chroniqué ici par notre confrère Charles Siegel, dont le rendu est assez différent de notre ressenti en salle..

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Création au Festspielhaus de Bayreuth le 26 juillet 1882

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Décors
Mimi Lien

Costumes
Meentje Nielsen

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Joshua Higgason

Dramaturgie
Marlene Schleicher

 

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