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Fort de ce succès qui lui ouvre les portes de la Naples élégante, Bellini renvoie le bon Marsigli réitérer sa demande auprès du président Fumaroli. Florimo raconte qu'il se souvient de la réaction de Vincenzo quand ce dernier lut sur le visage du peintre, la réponse de l'inflexible famille... Vincenzo pâlit et trembla de tout son être... et c'est dans cet état que le trouva l'alléchante demande de l'impresario Barbaja. On se souvient que ce dernier était également directeur du Teatro alla Scala, et si ce théâtre n'égalait pas, en prestige et en tradition, le San Carlo, il n'en était pas moins un grand théâtre...100 ducats par mois, d'avril à octobre allaient être le salaire du compositeur, pour un opéra à donner précisément à la Scala... Chevauchons donc le " trou " que présente la biographie bellinienne entre le succès de Bianca e Gernando et son départ pour la Lombardie et suivons-le plutôt, ce 5 avril 1827. Vincenzo monte dans la diligence qui doit le conduire à Milan... avec un compagnon de choix, interprète de sa prochaine création, Giambattista Rubini, qui allait être un merveilleux " pirate " !...
** F I N de la Première Époque **
"Fanatismo" au Teatro alla Scala : Il Pirata Inauguration d'un théâtre royal : Bianca e Fernando (2e version) "Delirio"
au Teatro alla Scala : * * *
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