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Une pensée pour un Magnifique

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24 septembre 2023
André-Ernest Modeste Grétry est mort voici 210 ans.

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C’est un homme couvert d’honneurs et de gloire qui meurt ce 24 septembre 1813, près de Montmorency, dans l’actuel Val d’Oise, à l’âge alors vénérable de 72 ans. André-Ernest Modeste Grétry y vivait depuis une quinzaine d’années dans l’Ermitage, ancienne propriété de Jean-Jacques Rousseau, détruit depuis.

Le Liégeois, issu d’une famille de musiciens, s’était installé définitivement en France en 1768, après de longues études à Rome qui l’avaient profondément marqué mais qui l’avaient aussi suffisamment distingué pour qu’il devînt membre de la très select Académie des Filarmonici de Bologne.

À Paris, ses premières oeuvres lyriques, délicats opéras comiques dont Le Huron, remportent un succès tel qu’il devient la coqueluche de la capitale. Le frivole et précieux baron von Grimm (qui aura lui-même tout juste 300 ans ce 26 septembre), ambassadeur de la ville impériale de Francfort à Paris, le décrit alors ainsi : « M. Grétry est de Liège. Il est jeune, il a l’air pâle, blême, souffrant, tourmenté. Tous les symptômes de l’homme de génie ».

Prolifique, Grétry restera en haut de l’affiche jusqu’à la Révolution, qui ne lui reprochera pas son statut de directeur de la musique de la reine Marie-Antoinette. Membre de l’Institut, inspecteur des enseignements à l’instar de ses confrères Méhul, Cherubini ou Lesueur, il devient l’un des protégés de Napoléon et, retiré dans son ermitage, fait figure jusqu’à ce 24 septembre 1813, de père tranquille de l’opéra comique.

Selon son voeu, il est enterré au cimetière du Père-Lachaise. Mais il était dit que son coeur devait revenir à sa ville natale. Depuis 1842, il est dans une urne placée dans le socle de la statue qui s’élève devant l’Opéra royal de Wallonie.

Pour rendre hommage à cette figure majeure de la vie musicale de son temps, si original dans son apport à l’art lyrique, voici une oeuvre très méconnue, créée voici 250 ans cette année et dont le nom va comme un gant au héros du jour : Le Magnifique, que voici pour l’occasion dans son intégralité.

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