Forum Opéra LE MAGAZINE DE L'OPÉRA ET DU MONDE LYRIQUE
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Les brèves...
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2005
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27/12/05
Encore Gergiev Déçu par le "Viaggio"
? Pas convaincu par "Boris" ? Dubitatif devant "Tristan" ? Etonné
par "Le Nez" ? Et si vous essayiez Gergiev dans la Tétralogie ?
C'est ce que propose le Metropolitan pour sa saison ... 2007 qui sera close
par deux séries complètes du Ring donné dans
la récente production du Mariinsky. Sophie Karthäuser et Mozart La soprano belge qui a le vent en poupe enregistrera un disque d'airs d'opéra de Mozart avec l'Orchestre Symphonique de La Monnaie et son directeur musical Kazushi Ono. Sophie Karthäuser, en cette année Mozart, sera Tamiri (Il re Pastore) au TCE, Serpetta (La Finta Giardiniera) à Berlin, Pamina (Die Zauberflöte) à Lille, Susanna (Le nozze di Figaro) à Lyon et parcourra la France avec son récital d'intégrale des mélodies de Mozart. [HM] Qui sera le prochain directeur d'Aix ? Cette fois, c'est certain, Stéphne Lissner a signalé qu'il quitterait ses fonctions de directeur du Festival International d'Aix-en-Provence en 2007, le nouveau responsable de la Scala refuse donc le cumul improbable auquel l'avait contraint sa nouvelle fonction : Scala, Aix et Wienwer Festwochen, c'est un peu trop pour un seul homme, même quand on s'appelle Stephane Lissner. Pour lui succéder, trois candidats importants pointent leur nez ; il s'agit de Bernard Foccroulle, directeur de La Monnaie de Bruxelles, Gérard Mortier, directeur de l'Opéra National de Paris et de Hugues Gall, ancien directeur de l'Opéra National de Paris et conseiller artistique de l'Opéra de Pékin. [HM] Anna Netrebko jette (Bob) l'éponge Ce devait être l'un des sommets de la saison de Carnegie Hall, il avait été annoncé à grand renfort de publicité, le microcosme musical newyorkais trépignait... eh bien, il n'aura pas lieu le fameux récital d'Anna Netrebko ! La diva jette l'éponge : dans une communiqué, elle s'estime dépassée par l'ampleur artistique d'un tel projet, elle évoque son manque d'expérience en matière de récitals et prie le public de bien vouloir lui accorder quelques années pour se préparer convenablement. Un peu d'humilité, venant de cette artiste surmédiatisée, surprend très agréablement. Serait-ce notre cadeau de Noël ? [HM] Les récompenses de Forum Opéra Sylvain Fort l'a annoncé : Forum Opéra décernera désormais deux prix, chaque année : l'Arabella de platine, récompensant la personnalité musicale la plus sympathique de la saisons et l'Ortrud de cristal récompensant la personnalité la plus antipathique de la saison. Ce sont les rédacteurs de Forum Opéra qui voteront ; quelques noms circulent : Roberto Alagna, Gérard Mortier, Stéphane Lissner, Patricia Petibon, René Jacobs,... mais nous ne vous dirons pas dans quelle catégorie ils concourent. [HM] Les trois ténors à deux Rien ne va plus entre nos trois ténors préférés : alors que Luciano Pavarotti déclarait à la presse qu'il comptait réunir ses deux amis pour de nouvelles aventures avant sa retraite, Placido Domingo, l'un des intéressés, déclare au Washington Post que, non, il n'en est pas question, qu'il n'a pas le temps entre ses deux maisons d'opéra à diriger, ses nombreux engagements, son concours... l'avenir des Trois ténors semble donc compromis, à moins que Placido accepte tout compte fait de faire une petite place à Luciano dans son coeur. Allez Placido, c'est Noël ! [HM] Merci Christophe ! Christophe Rizoud qui pendant plusieurs années s'est occupé des brèves de notre site a décidé de prendre un peu de recul pour se consacrer à l'art subtil de la critique (pour Forum Opéra, évidemment). Nous tenons à le remercier du travail écrasant qu'il a quotidiennement - et bénévolement - réalisé pour les lecteurs de forum opéra. Comme cadeau de départ, Sylvain Fort lui a offert de riches présents : l'intégrale des trois ténors, le dernier album de Bond, Il Divo à l'Olympia et bien sûr, Roberto Alagna chante Luis Mariano. On est comme ça chez Forum Opéra. [HM] 20/12/05 L'ENO en crise C'est la loi des séries à l'English National Opera ; L'institution lyrique londonienne, déjà secouée par le renvoi de son directeur Sean Doran, se voit maintenant menacée d'une grève sauvage suite à un refus d'augmentation des salaires. Le personnel représenté par son syndicat Bectu avait demandé une hausse de 5%, rejetée par la direction qui consent 2,77% et pas un centième de plus. Cette crise renforce la grogne à l'encontre de Martin Smith, le président du conseil d'administration. Les rats quittent le navire ; Christopher Frayling, son homologue de l'Arts Council England, a déclaré que contrairement aux déclarations faites, l'affaire Sean Doran avait été arrangée sans son approbation. Il enfonce même le clou auprès des medias : " they ignored the Arts Council's advice ! ". Sans plus attendre, Philip Landgridge et ses amis appellent, dans une lettre ouverte, à la démission : " Nous croyons que le style de présidence de Mr Smith a été des plus dommageables et a conduit à cette crise. La survie de l'ENO est malheureusement en question et un changement rapide de direction est nécessaire pour assurer le futur ". Cette missive, en forme de missile, tombe au moment même où le Prince Charles et son épouse se déplacent pour applaudir la Madama Butterfly d' Anthony Minghella. Le hasard fait bien les choses... [CR] Changements de distribution à l'ONP A propos de Madama Butterfly, la production de Bob Wilson, présentée à L'Opéra de Paris en janvier prochain, ne sera pas comme annoncé dirigée par Dennis Russell Davies. Le chef d'orchestre souffre d'une grave maladie du système lymphatique et a dû renoncer à tous ses engagements pour les semaines à venir. L'italien Marco Balderi le remplacera. La rumeur affirme aussi que Isabelle Huppert ne mettrait plus en scène Iphigénie en Tauride en juin 2006. Gérard Mortier, inquiet du retard pris par le projet, aurait renvoyé la comédienne à ses pénates et appelé Robert Carsen à la rescousse. Le site de l'ONP reste pour l'instant muet sur la question. A confirmer donc. [CR] Salzbourg, Mozart et 2006 2006 sera l'année Mozart, à Salzbourg plus qu'ailleurs. Le prestigieux festival annonce durant six semaines 22 opéras et fragments oeuvres lyriques de l'enfant du pays. "Nous voulons vous rendre curieux de découvrir un Mozart que vous ne connaissez pas " déclare son président Helga Rabl-Stadler; "nous voulons analyser son développement artistique et comprendre son génie. Quand et comment Mozart est-il arrivé à cet indubitable langage sonore ?". Pour répondre à la question, le programme proposera une myriade de vedettes, de Riccardo Muti en enchanteur de Die Zauberflöte à Nicolas Harnoncourt qui mariera Figaro avec une Suzanne torride : Anna Netrebko. Au chapitre des raretés, Appolo et Hyacinthus, écrit par le compositeur à âge de 11 ans, sera pour la première fois présenté à Salzbourg. A l'opposé, Les noces de Figaro afficheront glorieusement leur 220ème représentation. [CR] Rebecca et Azucena, même combat ? C'était jusqu'à présent un roman envoûtant écrit en 1938 par Daphné du Maurier , puis, deux ans après, un film signé Alfred Hitchcock avec Laurence Olivier et Joan Fontaine, couronné d'ailleurs par un Oscar. Rebecca sera bientôt un drame musical représenté au Théâtre Raimund de Vienne. Michael Kunze et Sylvester Levay prennent en charge la musique et les paroles. Le tandem compte déjà son actif Elisabeth une comédie musicale qui, comme son nom l'indique, fait un tabac au pays de Sissi. Cette nouvelle production s'appuie sur un budget de 1,5 millions d'euros et un metteur en scène bien connu des lyricomanes : Francesca Zambello. On n'en dira pas plus mais on ne souhaite évidemment pas à l'héroïne de Rebecca le même sort que Azucena sur la scène de l'Opéra de Paris. [CR] 12/12/05 La seconde nuit de noces de Katia Ricciarelli Dans les Pouilles, après la deuxième guerre mondiale, Giordano retrouve Liliana, la femme qu'il aime depuis toujours et qui, la traîtresse, a épousé une vingtaine d'année auparavant son frère. "C'est un scénario qui relève du chef d'oeuvre, d'une grande émotion, impressionnant, poignant" commente Katia Ricciarelli, l'héroïne de La seconda notte di nozze (La seconde nuit de noce), le nouveau film de Pupi Avati. Présenté en compétition officielle à la Mostra de Venise 2005, il caracole en ce moment en tête du box office italien. "Ce qui amusant c'est que lorsque j'ai tourné Otello, je m'étais promise de ne jamais recommencer car le tournage avait été très long, environ six mois, et épuisant", poursuit la cantatrice reconvertie, "mais dix-huit années sont passées et on oublie les souffrances physiques et morales". La fameuse interprète de Luisa Miller en profite pour expliquer la différence entre acteur et comédien : "Dans le théâtre, on agit autrement car le public est loin, en revanche dans le cinéma on ne doit pas faire de grands gestes, il ne s'agit que de mimiques faciales". Et dans l'opéra ? L'interview ne le dit pas, la directrice du festival de Macerata semble avoir oublié ses origines lyriques. En attendant la sortie du film dans les salles obscures francophones, les moins rancuniers et les plus curieux peuvent aller faire un tour sur le site officiel de la production, [CR] L'Angleterre dans la tourmente (suite) Halte là ! Ça n'peut pas non ça n'peut pas se passer comme ça ! L'opinion publique se réveille. Suite à la démission, ou plutôt révocation, de Sean Doran du poste de directeur de l'English National Opera (voir plus bas), trois personnalités du monde lyrique, Sir Peter Jonas, le ténor Philip Langridge et Deborah Warner lancent un avertissement dans une lettre publiée par The Gardian. Ils critiquent notamment la vitesse avec laquelle les successeurs de Sean Doran ont été désignés (John Berry et Loretta Tomasi se partagent le gâteau). "Nous demandons que le président du conseil d'administration explique de toute urgence pourquoi il a choisi ne pas communiquer sur la question" écrivent-ils, "la stabilité de L'ENO, après ces dernières vicissitudes est une question publique qui concerne tous ceux qui ont à coeur son intérêt". La réponse de Martin Smith, en ligne sur le site de l'ENO, ne s'est pas faite attendre. "Le conseil a fait face à un choix, soit prolonger une période d'incertitude et de spéculation, soit confirmer en poste deux personnes qui ont déjà fait leurs preuves. Il a décidé que cette dernière solution était la meilleure dans l'intérêt de la compagnie". Mais à l'opinion, c'est en vain qu'on résiste ? [CR] L'après Muti à La Scala Retour en Italie et plus précisément à Milan où la soirée inaugurale de la saisons scaligère semble avoir apaisé les esprits échauffés par la crise qui a provoqué le départ de Ricardo Muti au printemps dernier et les dernières mesures du gouvernement Berlusconi. Stéphane Lissner se réjouit d'avoir rétabli une situation saine : "En sept mois, atmosphère a complètement changé. Le dialogue a été renoué. L'ensemble du personnel s'est mobilisé autour d'un objectif majeur : être prêt pour le 7 décembre". Il affiche même un optimisme à toute épreuve : "Les choses vont bien dans cette maison ; le potentiel ici est extraordinaire". Sa stratégie s'appuie sur ce constat positif, à long terme: "Mon ambition est de non seulement perpétuer la tradition de l'illustre théâtre mais aussi élargir le répertoire et, par conséquent, prendre des risques... Partout où je suis allé, je suis resté au moins 10 ans. C'est une bonne durée pour gérer un projet. Je resterai jusqu'à ce qu'on dise que les productions sont magnifiques. Alors, je serai heureux de partir en paix". Il reste néanmoins réaliste : "Je suis ici pour défendre La Scala et ça ne sera pas facile. Je serai attaqué, je suis chaque jour sous pression. Le théâtre est plus qu'exposé aux médias, constamment disséqué mais c'est une maison unique, un travail unique. Tant de passion, tant d'enthousiasme n'existent nulle part ailleurs". Quant à la nomination d'un nouveau directeur musical, ce n'est pas pour demain la veille, même si l'idée ne semble pas écartée : "Beaucoup de théâtres fonctionnent sans directeur musical et trouver un successeur à Claudio Abbado et Ricardo Muti sera difficile". Pendant ce temps, Riccardo Muti déclare dans La Stampa qu'il n'est plus en colère et que le chapitre est clos : "Je ne veux pas les ennuyer et nuire d'une quelconque manière à la soirée d'ouverture qu'ils sont en train de préparer si soigneusement. J'ai tourné cette page de ma vie sans rancoeur. Je ne désavoue rien de ce que j'ai fait. C'est une part importante de ma vie que j'ai dévoué au théâtre avec abnégation. 19 ans d'histoire..." [CR] A la recherche de figurants pour Rigoletto Avis aux amateurs, l'Opéra
de Chicago recherche des figurants pour ses prochaines représentations
de Rigoletto. Et si le job ne demande pas de maîtriser l'art du chant,
les compétences exigées n'en sont pas moins particulières.
Il faut parmi les 14 hommes et 11 femmes requis, un éphèbe
au physique d'Adonis, quatre malabars, costauds mais agiles, et une poignée
de jeunes filles séduisantes et peu farouches, qui ne rechignent
pas à se dépoitrailler. Ils représenteront les convives
du duc de Mantoue au premier acte de l'opéra. "Nous ne laisserons
pas s'installer une sensualité torride" commence à prévenir
William Mason, le directeur général, "mais vous devez bien
montrer qu'il s'agit d'une cour débauchée". Il rassure cependant
: "Nous essaierons de trouver le juste milieu entre la licence artistique
et ce que notre public peut accepter". Ces mises en garde s'expliquent.
En fait, ce nouveau Rigoletto remplace la production précédente,
signée Christopher Alden et présentée en 2000, jugée
alors trop scandaleuse. Carlos Alvarez, Frank Lopardo et Dina Kuznetsova
tâcheront d'apporter un peu de respectabilité à la
nouvelle mouture. Le public jugera. [CR]
03/12/05 La Canadian Opera Company annonce sa saison 2006-2007 À compter du mois de septembre 2006, la Canadian Opera Company de Toronto (COC) entend faire les choses en grand pour la première saison d'opéra dans sa nouvelle demeure le Four Seasons Centre for the performing Arts. Il convient d'abord de noter que les trois cycles de la Tétralogie qui seront présentés du 12 septembre au 1er octobre 2006 s'inscrivent dans le cadre de ses festivités inaugurales Ce gigantesque projet ne fait donc pas partie de la saison régulière 2006-2007 de la COC. La saison proprement dite prendra son envol à la mi-octobre. À l'occasion du 250e anniversaire de la naissance de Mozart, la COC donnera, du 17 octobre au 5 novembre 2006, le Cosi fan tutte du metteur en scène Daniel Dooner avec Richard Bradshaw au podium. Joni Henson et Krisztina Szabo chanteront respectivement Fiordiligi et Dorabella tandis que Michael Colvin incarnera Ferrando et Russell Braun, Guglielmo. Shannon Mercer sera Despina et Pavlo Hunka, Don Alfonso. Dmitri Bertman assurera la mise en scène de l'opéra de Shostakovitch Lady Macbeth de Mtsensk avec Nicola Beller Carbone en Katerina, Vladim Zaplechny en Zinovi et Buffy Baggott en Sonyetka. Richard Bradshaw dirigera l'orchestre. Amy Hutchinson portera à la scène une production du Faust de Gounod en provenance du Lyric Opera de Chicago avec Yannick Nézet Séguin à la direction musicale et une distribution encore incomplète à ce jour. Méphistophélès : Egils Silins, Marguerite : Ana Ibarra, Siébel : Lauren Segal, Valentin : Brett Polegato, Dame Marthe : Susan Gorton. Lady Macbeth de Mtsensk et Faust seront présentés en alternance du 31 janvier au 24 février 2007. Du 10 avril au 27 mai 2007, la COC donnera Luisa Miller, Elektra et La Traviata. Pour le premier Verdi les quatre protagonistes seront Serena Farnocchia dans le rôle de Luisa, Mikhail Agafonov en Rodolfo, Akexander Marco-Buhrmester en Miller et Larissa Kostiuk en Frederica. Il s'agira d'une production en location du San Carlo de Naples. Pour Elektra, Richard Bradshaw dirigera, entre autres, Susan Bullock (Elektra) et Ewa Podlés (Klytämnestra). En ce qui concerne La Traviata, Dmitri Bertman revisera la controversée mise en scène qu'il avait faite pour la COC en 1999. Deux distributions sont annoncées. Inva Mula et Nicoletta Ardelean chanteront consécutivement Violetta, Daniil Shtoda et Gordon Gietz incarneront tour à tour Alfredo tandis qu'Alexander Marco-Buhrmester succédera à Alan Opie en Germont. Daniele Callegari, à la direction musicale, fera ses débuts à la COC. [RB] L'Angleterre dans la tourmente Ca chauffe en Italie et en Argentine (lire la brève du 19 novembre). En Angleterre aussi ! Sean Doran vient de claquer la porte de l'English National Opera dont il était le directeur depuis 2003. Il avait surpris le public en invitant le réalisateur Anthony Minghella (Le patient anglais, Le talentueux Monsieur Ripley) à mettre en scène Madame Butterfly, fâché aussi les plus conservateurs en proposant Les larmes amères de Petra Von Kant, opéra homosexuel inspiré de Fassbinder. "He doesn't have the experience and he doesn't know how to plan a season." murmurent ses détracteurs. Ils ont fini, à force, par convaincre les membres du conseil d'administration. La démission de M. Doran a été immédiatement acceptée car elle était fortement souhaitée. "While I am sad to be leaving, I am proud of what I have achieved. I took on this role with a number of big challenges for change that would secure the future of the organisation and these have been met ", a déclaré l'ex-patron de l'ENO, "I have greatly enjoyed my time at ENO and leave it in a much stronger position than when I joined ".Il continuera d'assumer le rôle de consultant artistique pour la saison en cours tandis que John Berry et Loretta Tomasi se partagent ses anciennes fonctions. Martin Smith, le président du conseil d'administration, tout en lui rendant hommage, se déclare confiant pour l'avenir : "The fact that ENO is enjoying a renaissance, with a very successful season artistically and breaking box office records, owes much to the talent of Seán. We are grateful for all that he has achieved at ENO. My Board and I are pleased that Loretta and John will continue to inspire and to develop this wonderful opera company[...] In Loretta and John we have two highly-respected professionals with long and successful track records at ENO and elsewhere. The Board is confident that the ENO success story will continue to grow and develop in their expert hands in the seasons to come". We hope too ! [CR] Année sabbatique pour Bryn Terfel 2008 sera une année sans Bryn Terfel. Le fameux baryton gallois a décidé de faire un break pour passer plus de temps avec sa femme et ses enfants. Ses activités lyriques, sur toutes les scènes du monde entier, aujourd'hui ne le lui permettent pas. Il ne se tournera pas les pouces pour autant et en profitera pour se consacrer aux concerts, à la radio et aux émissions télévisées. Il reste heureusement encore un peu plus de deux ans pour l'applaudir sur scène. Le prochain rendez-vous est en février 2006 à Cardiff dans le tout nouveau Wales Millennium Centre ; il interprètera le Hollandais volant. [CR] |
Sophie Karthaüser Brèves du 27/12/05 Katia Ricciarelli Brèves du 12/12/05 Bryn Terfel Brèves du 03/12/05 |
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