Forum Opéra LE MAGAZINE DE L'OPÉRA ET DU MONDE LYRIQUE |
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Les brèves...
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2006
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30/09/06
Ligne 8 abandonne la langue de bois Les habitués de l'Opéra de Paris connaissent et chérissent l'ineffable "Ligne 8", revue officielle de l'Opéra de Paris., monument de comique involontaire et de culturo-prétention fumeuse. De temps à autres (et dans les faits, très rarement), la revue se souvient que l'opéra existe aussi grâce aux chanteurs et leur accorde un strapontin dans ses colonnes. Le numéro de rentrée (septembre - octobre 2006, n°11) constitue une véritable révolution par rapport à la ligne éditoriale : un article sur Natalie Dessay, un autre sur Anna Caterina Antonacci, un troisième sur Catherine Naglestad, un quatrième sur Deborah Polaski et un dernier sur Ruggero Raimondi (invité, il est vrai, à dire tout le bien qu'il pense de Patrice Chéreau ; pas à nous expliquer son annulation de l'Elixir d'amour). Une véritable révolution. Mais ce numéro constitue doublement un collector car il en existe deux versions. Une première, envoyée aux abonnés, où l'on peut apprécier page 9 une interview de Natalie Dessay ; une seconde, aujourd'hui la seule disponible et que tout un chacun peut se procurer à l'opéra, et qui n'offre qu'un florilège de critiques dithyrambiques sur le soprano français à cette même page 9. Forum Opéra ne s'explique pas ce caviardage, d'autant que l'interview est particulièrement intéressante. Nous y apprenons en effet que Natalie ,ayant commencé à étudier le solfège sur le tard "la plupart des rôles qu'elle interprète sont relativement courts et faciles à apprendre"; en est à "sa sixième "dernière" Reine de la Nuit" ; a annulé la Somnambule à New-York car l'ouvrage est sans intérêt théatral ; a refusé de chanter Ophélie en anglais car "cela représentait pour elle une contrainte d'autant plus considérable qu'elle a mauvaise mémoire" ; et enfin, qu'elle a du renoncer à Lulu en raison "du surcroit de travail que cela aurait supposé". On en redemande. Nous attendons avec impatience les numéros suivants de Ligne 8 où Roberto Alagna ne manquera pas de nous exposer les raisons de son annulation pour la reprise de "Boccanegra"; où Neil Shicoff nous justifiera les nombreuses coupures de "La Juive" par son état vocal actuel ; où la direction de l'Opéra nous expliquera pourquoi seules les places les plus chères sont en vente sur Internet à l'ouverture de la location, les offres promotionnelles se multipliant à l'approche du spectacle ... Ennemis de toute hypocrisie, nous ne pouvons que saluer cette nouvelle politique de transparence : bravo Ligne 8 ! Le bon côté de Mantovani L'Opéra du Rhin avait misé sur Bruno Mantovani, jeune prodige de la musique contemporaine, en lui commandant son premier opéra, L'Autre Côté, sur un livret de François Regnault d'après le roman d'Alfred Kubin. Notre collaborateur Pierre-Emmanuel Lephay nous indique que ce pari est plus que réussi : "partition éblouissante", "magistralement servie par une superbe équipe musicale", dirigée "de main de maître" par Bernard Kontarsky, mise en scène "prodigieuse" d'Emmanuel Demarcy-Motat... autant de superlatifs dont il a abreuvé nos boîtes mail. Il reste une représentation : vendredi 6 octobre à Mulhouse. Il semble que cela vaille le détour... [SF] Manfrino universalisée La délicieuse, délicate, radieuse Nathalie Manfrino vient de signer un contrat d'exclusivité avec la firme de disques Universal. Elle y apparaîtra dans un programme Annie Cordy avec l'orchestre des Musclés... oups, non : son premier récital paraîtra sous le joli label bleu et rouge de DECCA dans des délais raisonnables. Nous rongeons notre frein. [HM] 29/09/06 Alagna ne chantera pas dans le Boccanegra de Bastille Roberto Alagna ne participera pas a la reprise de la production de Boccanegra a l'Opera-Bastille. Le tenor a pris sa decision a l'issue des representations de la saison derniere : la laideur de la production et les sifflets qu'elle recevait chaque soir l'ont convaincu de ne pas se commettre dans ce spectacle. L'Opera, averti en temps utile (y compris publiquement, Alagna ayant exprime sa position sur les ondes et dans la presse), semble avoir prefere maintenir le nom du tenor a l'affiche, sans doute pour des raisons de box office. Que les detenteurs de billets ne s'affligent pas trop : ils vont pouvoir assister a un spectacle dont la boursouflure et la pretention touchent au burlesque le plus hilarant. 27/09/06 Marinelle Alagna fidèle au poste C'est avec une imprudence coupable que nos amis d'ODB ont annoncé le remplacement de Levon Sayan par Marinelle Alagna. L'excellente Marinelle conserve en effet aupres de son ténor de frère les fonctions de conseil artistique qu'elle occupe depuis dix ans. Ce qui change en revanche, c'est que Roberto Alagna aura désormais un représentant par pays, non un seul «worldwide». Quant au projet de disque Wagner, il est issu de l'imagination malicieuse de quelque galopin, car c'est purement et simplement un bobard - non, mesdames, ce n'est pas encore demain que vous verrez Roberto avec un casque à plumes, jusqu'à nouvel ordre, il préfère le sombrero ! Basse saison pour les basses Après Paolo Montarsolo (né en 1923), c'est Thomas Stewart (né en 1926) qui vient de disparaître. Entre ces deux chanteurs, rien de commun sinon une voix sonore et une grande personnalité artistique - bref, le talent. Montarsolo s'illustra d'abord dans des rôles bouffes qu'il marqua de son empreinte, mêlant à une vis comica indiscutable une présence scénique puissante ; pendant ce temps, Thomas Stewart endossait les habits larges et noirs du Hollandais, de Wotan, d'Amfortas, leur apportant une ligne vocale parfaite et une sobriété interprétative louable. Leurs témoignages artistiques font partie des beaux jours des maisons de disque et sont les fleurons de ce que les studios purent produire dans les années 70 et au début des années 80. Après les décès en série de légendes du chant, ce sont vraiment deux contemporains immédiats qui nous quittent. Benoît XVI mélomane sourcilleux ON se souvient que le Souverain Pontife avait versé des mots tendres sur le souvenir de Wolfgang Amadeus Mozart, qu'il porte haut dans son coeur papal. Benoît XVI a récemment donné une nouvelle preuve de son bon goût musical : il a purement et simplement annulé le giga-maxi-concert pop-rock du Vatican que son prédecesseur - certainement circonvenu par quelque jeune évêque branché - avait instauré pour Noël. Motif invoqué par Benoît : "le pop-rock, j'aime pas ça". A la différence de bien des contemporains démagogues, Benoît XVI a sagement décidé que puisqu'il n'aimait pas ça, il allait aussi en dégoûter les autres. Merci à lui. [SF] L'UNICEF distingue José Antonio Abreu Monsieur Abreu a reçu en présence de Claudio Abbado et sous les ovations d'une salle debout une suprême distinction octroyée par l'UNICEF. Ce n'est que justice pour ce promoteur infatigable de la musique au Vénézuela : cause artistique qu'il a mêlée à un souci social de tous les instants, en fondant à travers son pays des orchestres de jeunes, souvent issus de milieux en grande difficulté (en France, cela veut dire : pas les moyens de se payer une Playstation, au Venezuela : pas les moyens de se payer l'électricité pour la faire fonctionner). Résultat : après trente ans de combat, cent-cinquante orchestres d'adolescents et cent-quarante d'enfants ont été créés, soit deux-cent cinquante mille jeunes transformés en musiciens d'orchestre. L'orchestre Simon Bolivar, placé sous la direction de Gustavo Dudamel, a donné la mesure du talent époustouflant de ces jeunes artistes. Des symphonies de Beethoven viennent de paraître chez Deutsche Grammophon. [SF] Caligula en scène et en musique à Francfort "Mais qui oserait me condamner dans ce monde sans juge où personne n'est innocent !" s’exclame le Caligula d’Albert Camus. Désormais, il le chantera aussi. En effet, les théâtres lyriques de Francfort et de Cologne viennent de commander un opéra adapté de la pièce du célèbre écrivain français. Le lauréat 2005 du prix Hermann Hesse, Hans-Ulrich Treichel, est l'auteur du livret. Quant au compositeur, Detlev Glanert, il n’en est pas à son coup d’essai. Elève de Hans Werner Henze, il compte même parmi les musiciens les plus joués de sa génération sur les scènes des théâtres. Considéré comme un remarquable orchestrateur, il accorde, dans la droite ligne de son maître, toute sa valeur à la tradition sans jamais abandonner pour autant son positionnement contemporain. Parmi ses œuvres scéniques, on citera entre autres : /Der Spiegel des großen Kaisers/ ("Le miroir du grand empereur", création en 1995 à Mannheim), /Joseph Süß /(création en 1999 à Brême), /Scherz, Satire, Ironie und tiefere Bedeutung/ ("Plaisanterie, satire, ironie et plus profonde signification", création en 2001 à Halle), et /Die drei Rätsel/ ("Les trois énigmes", création en 2003 à Halle/Montepulciano). Caligula sera créée le samedi 7 octobre à l’Opéra de Francfort avec Markus Stenz à la baguette et Ashley Holland dans le rôle titre. [CR] 19/09 Bryn Terfel, héros shakespearien Le baryton-basse gallois s'est vu accorder par la Fondation Alfred Toepfer le Prix Shakespeare, doté de 20 000 Euros. Sont ainsi honorés son immense versatilité artistique et son talent vocal (si, si !). Le prix lui a été remis le 19 septembre à la Mairie de Hambourg. Bravo Bryn, et ne dépense pas tout en bière brune... [SF] 18/09/06 Andreas Scholl, le retour de la vengeance. Ceux qui ont aimé les disques d'Andreas Scholl et les conservent par-devers eux comme autant de reliques sacrées peuvent se réjouir : Andreas Scholl a conclu avec Harmonia Mundi un nouveau jet d'enregistrements tous plus excitants les uns que les autres. Parmi les projets, des lieder d'Oswald von Wolkenstein (troubadour de son état), des cantates de Caldara, des lieder de Haydn et Mozart. En ce moment même, Le grand Andreas enregistre des cantates italiennes de Haendel sous la direction d'Ottavio Dantone, avec pour partenaire Hélène Guilmette. Enfin, Harmonia Mundi éditera au printemps 2007 le DVD du Giulio Cesare capté à Copenhague en 2004, ce qui ne nous rajeunit pas. A quand la réédition des merveilles haendéliennes gravées chez Accord par Scholl ? [SF] Oranges amères pour Armin Armin Jordan est un chef dont on ne salue pas assez souvent le très grand talent. Que la syncope qui le prit en traître vendredi dernier lors de la première de L'Amour des Trois Oranges à Bâle nous donne au moins l'occasion de lui rappeler toute notre admiration et de lui souhaiter un prompt rétablissement. [SF] Une rumeur persistante sur la succession de Gérard Mortier On prétend dans les milieux autorisés que la succession de Gérard Mortier serait pratiquement décidée. Le poste tant convoité reviendrait à Monsieur Laurent Bayle, jusque récemment en charge de l'IRCAM. Stéphane Lissner et surtout Nicolas Joël seraient donc écartés au profit de ce boulézien pur jus qui n'a jamais caché... qu'il déteste l'opéra. Si notre cher RDDV, après avoir fait le choix comique de Jérôme Deschamps, venait à faire le choix national de Laurent Bayle, nous n'aurions plus qu'à lui administrer une retentissante volée de bois vert-amer. A croire qu'il aime ça. [HM] Karl Engel s'en est allé chez les Anges. La nouvelle n'a pas fait grand bruit, et pourtant : avec Karl Engel, décédé le 3 septembre dernier à 83 ans, c'est un pianiste et accompagnateur remarquable qui nous quitte. Outre son activité soliste, il avait apporté sa science raffinée du répertoire germanique à maint chanteur, comme Dietrich Fischer-Dieskau et surtout Hermann Prey. Schumannien de haute lignée, il en grava l'intégrale et est présent dans de nombreux enregistrements de lieder. Pour autant, Karl Engel n'était pas allemand ni autrichien, mais suisse. Il avait même étudié avec Cortot à Paris. Raison sans doute de sa profonde affinité avec les compositeurs français, comme Debussy et Fauré. Son Winterreise avec Hermann Prey (EMI) est un disque majeur. [SF] 14/09/06 Qui êtes-vous Marguerite Geimaert ? Top ! Je remporte le premier prix du Concours de chant de Verviers en 1946. Trois ans plus tard, je fais mes débuts à l’Opéra d’Anvers dans le rôle de Fricka puis j'obtiens le premier prix du Concours de Lausanne en 1952. La même année, je me produis sur la scène de la Monnaie dans les rôles d’Orphée et de Carmen. Au cours des années suivantes, j'y incarne Dalila, Iocaste, Herodias, Fricka… En 1958, je débute à Bayreuth dans le Ring et, en 1959, je donne une mémorable interprétation du rôle d’Ortrud. Par la suite, je me produis dans les plus grandes maisons d’opéra du monde. Eboli, Kundry, Dalila, Charlotte, Iphigénie, Marguerite, Amnéris : autant de rôles, autant de triomphes. EN 1999, je fête mes cinquante ans de carrière à Anvers. Et sept ans après, je tiens toujours l'affiche. Le vendredi 22 septembre 2006 à 19h30, à l'occasion de mon 80e anniversaire, le Théâtre de la Monnaie me rend hommage à travers les témoignages de Bernard Foccroulle (directeur de la Monnaie), Marc Clémeur (directeur du Vlaamse Opera) et Jacques Bauduin (journaliste à la RTBF) mais aussi des extraits vidéo. Accompagnée au piano, je me paie ensuite le luxe d'interpréter quelques airs d'opéra. Je m'appelle en réalité Marguerite Geimaert mais les lyricomanes me connaissent mieux sous un autre nom. Je suis, je suis, je suis... Rita Gorr bien sûr. [CR] Le retour des mercredis de L'Opéra de Lille A chacun ses préférences. Sur Forum Opéra, on aime tout particulièrement les initiatives prises par certaines maisons d'opéra en marge de leur saison lyrique : les "happy hours" de Rennes ou les concerts du mercredi de Lille. Bonne nouvelle, ces derniers reviennent en 2006-2007. La formule, intime et convivale, reste inchangée. Organisés chaque semaine à 18 heures dans le cadre somptueux du foyer de l'opéra, ils mélangent allégrement, à tarif allégé, musiques du monde, de chambre, contemporaine, spectacles pour les jeunes et récitals lyriques. A l'issue de certains concerts, le public est même invité à retrouver les artistes autour d'un verre. Cette saison, le programme propose dans le désordre des mélodies et airs d'opéras français, espagnols ou russes, des lieder de Brahms et Schumann, des cantates de Bach ou Vivaldi et même L'enfant et les sortilèges mis en scène le 22 novembre dans une version pour piano à quatre mains, flûtes et violoncelles avec notamment Gaelle Le Roi. Le programme complet est à découvrir affiché sur le site de l'Opéra de Lille. [CR] Le Met déchire Peter Gelb, le nouveau directeur du Metropolitan Opera de New York, n'aura pas perdu de temps pendant l'été. La nouvelle administration est en effet arrivée à un accord avec les puissants syndicats de la maison pour permettre la retransmission en direct et en haute définition de ses productions dans les salles de cinéma partenaires. A partir du 30 décembre, le Met proposera, en complément des retransmissions radio hebdomadaires, la diffusion vidéo par satellite et en direct de 6 représentations de sa nouvelle saison; les spectacles seront visibles non seulement aux Etats-Unis, mais également au Canada et en Europe. Sont annoncés pour cette saison, la version anglaise adaptée pour enfants de "La Flûte enchantée", les "Puritains" avec Anna Netrebko, "The First Emperor" avec Plácido Domingo, "Eugene Onegin" avec Renée Fleming et Dmitri Hvorostovsky dirigés par Valery Gergiev, les nouvelles productions du "Barbier de Séville" avec Juan Diego Flórez et du "Trittico". En complément, le rêve de milliers de passionnés se réalise enfin : une centaine de captations anciennes seront retransmises via Internet ou la radio digitale. 400 bandes originales ont ainsi été restaurées ces derniers mois, sur un total de 1.400. Le Met est associé à Rhapsody® online music service pour permettre l'accès en streaming à son impressionnant catalogue. Le Met compte également passer des accords pour proposer le téléchargement de ses enregistrements, de la vidéo à la demande, des sonneries de téléphone "lyriques", des CD et des DVD de ses productions et même des CD "instantanés" disponibles à la sortie du théâtre, et offrant la représentation même à laquelle les spectateurs auront assisté ! Pour le plaisir, on rappellera que le Metropolitan Opera, qui réalise ainsi véritable "mission de service public", est une institution privée. [PC] 01/09/06 Décès de Léopold Simoneau Ce grand artiste discret vient de s'éteindre à l'âge de 90 ans. On lui doit certains des plus beaux souvenirs de l'école de ténor di grazia, emploi dont il avait atteint les sommets avec son collègue Ferruccio Tagliavini. Si la voix êtait un peu blanche, d'une légèreté qui aujourd'hui ne pardonnerait pas, combien a-t-il rendu justice à l'expression "di grazia", preuve qu'il ne faut pas avoir une pétoire redoutable et un sound dolby surround dans le gosier pour faire passer le frisson aux bonnes gens que nous sommes. C'est un bel être humain, qui a eu une belle vie et une belle carrière qui nous quitte. Nostalgie, quand tu nous tiens. [CDR] Natalie Dessay face à Violetta Allez c'est de bonne guerre, et d'ailleurs on s'y attendait: Natalie Dessay chantera La Traviata à Santa Fe en 2009. Bon d'abord il y a des chances non négligeables qu'elle annule, puis si elle le chante quand même, elle sera peut-être formidable, ne fût ce que scéniquement. Mais combien de doutes, d'incertitudes et de scepticisme faut-il avoir face à une prise de rôle aussi improbable. Qu'on nous rende notre petite Natalie qu'on aimait, celle qui savait ce qu'elle était capable de chanter et qui ne s'aventurait pas là où le bon sens devrait lui interdire de poser ses cordes vocales, qu'elle a si fragiles. [HM] Marie-Nicole Lemieux sous distribuée On en a marre et on le dit: la formidable chanteuse qu'est Marie-Nicole Lemieux est vraiment sous distribuée. Qu'est ce qui lui a pris de chanter la compagne de chambre de Lucia cet été à Orange ? Voilà que l'Opéra National du Rhin la distribue en Anna, rôle vraiment anodin des Troyens d'Hector Berlioz, alors que le rôle d'Enée est confié à l'une des pires calamités vocales de l'histoire du chant en la personne de Robert Chafin - notons que Nicholas Snowman semble avoir une relation d'amour/haine vis à vis de Berlioz, on lui saura gré d'avoir monté Benvenutto Cellini mais fallait-il pour autant aller chercher Paul-Charles Clark pour chanter le rôle titre, lui qui chante le français comme je chante le souahéli du nord-est ? [HM] |
L'autre côté Cération de Bruno Mantovani Brèves du 30/09/06 Andreas Scholl Gorr Brèves du 18/09/06 Rita Gorr Brèves du 14/09/06 Léopold Simoneau Brèves du 01/09/06 |
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